rès de 60 % des viticulteurs estiment que le glyphosate est indispensable à la conduite de leur exploitation. Cette proportion monte à 67 % dans la région de production de l’Est et descend à 51 % dans le Sud-Est. Chez les moins de 50 ans, ils ne sont que 52 % à penser que le glyphosate est nécessaire. C’est ce qu’indique un sondage de l’institut ADquation pour le magazine Agrodistribution de novembre.
En cas d’interdiction du glyphosate, 36 % des viticulteurs combineraient le désherbage chimique et mécanique. Ils seraient 22 % à passer au désherbage mécanique et 17 % à chercher une autre solution chimique. 4 % des sondés répondent qu’ils arrêteraient leur exploitation.
Dans l’Est, 58 % des viticulteurs répondent qu’ils combineraient le désherbage chimique et mécanique, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale. Les exploitants du Sud-Est sont ceux qui seraient les plus nombreux à passer au désherbage uniquement mécanique. Ils seraient 25 % à le faire dans le Sud-Ouest et 19 % dans les Pays de Loire.
Actuellement 60 % des viticulteurs pratiquent déjà le désherbage mécanique sous le rang. Ils sont 66 % à le faire dans l’Est, 60 % dans le Sud-Est, 58 % dans les Pays de Loire et 55 % dans le Sud-Ouest. Des réponses qui interpellent Éric Chancelot, directeur du pôle Rhône-Méditerranée de l’IFV (Institut français de la vigne et du vin). « Concernant le désherbage mécanique sous le rang, le chiffre de 60 % le pratiquant me paraît beaucoup : est-ce que “sous le rang” a bien été compris ? » s’interroge-t-il dans les colonnes d’Agrodistribution.
Cet article a été préalablement publié sur le site de La France Agricole.