Série TV

Jacques Dutronc, bientôt homme du vin en lunettes et blouson noirs

 Le vin, j’aime bien en boire, mais je ne peux plus en parler. C’est fini ce temps-là. Ordre des médecins » lançait Jacques Dutronc dans Encore ! Pensées et Répliques (Le Cherche-Midi, 2011). Toujours prêt à retourner sa veste, l’artiste va prêter son grain de voix à des histoires de vins et de vignobles méditerranéens. « On vient de signer un bel accord avec Jacques Dutronc sur une série qui s'appelle Vino » a annoncé à Cannes ce 17 octobre Jean-Charles Felli, le directeur associé de la maison de production Save Ferris, rapporte Paris Match. Conçue pour la télévision, cette série de six épisodes de 52 minutes va raconter « une histoire de vin et de famille qui se passera en Corse, dans le sud de la France et en Italie » a précisé le producteur lors d'une conférence de presse au Marché International des Programmes de Communication (le MIPCOM). Sans plus de détail sur le scénario, la date et la chaîne de diffusion sont également à préciser.

Récemment racheté par le groupe Lagardère Studios (qui se revendique « premier groupe européen de production audiovisuelle indépendant »), le producteur Save Ferris connaît bien Jacques Dutronc, ayant déjà réalise l’émission spéciale l’Anniversaire de Jacques Dutronc en Corse, en 2014 (pour les 71 ans de l’artiste).

Le petit jardin

Vivant à Monticello en Corse depuis une cinquantaine d’années, Jacques Dutronc est loin d’être un retraité. S’il n’a plus enregistré un disque studio complet depuis 2003, Jacques Dutronc a achevé cette année une nouvelle tournée en France avec « les vieilles canailles » (Johnny Halliday et Eddy Mitchell). Ayant reçu le César du premier rôle pour son interprétation du Van Gogh de Maurice Pialat (1991), il a 35 films à son actif.

v* : Ouvrage où Jacques Dutronc lance également « la démocratie, c’est le beaujolais. Et le beaujolais, c’est Saint-Tropez. Vous avez un port qui fait deux centimètres, ça devient le musée Brigitte Bardot et on se marche sur les pieds. Le beaujolais c’est pareil. De 50 000 litres, on est passé à 50 millions. Démocratie. Tout le monde boit du mauvais vin. Mais tout le monde en boit »