omité de liaison des AOC françaises, l’assemblée générale du Comité National des Interprofessions des Vins à Appellation d’Origine (CNIV) a réélu Jean-Marie Barillère à sa présidence ce 29 juin. Directeur des activités Champagne de Moët & Chandon (groupe LVMH), l’ingénieur agronome préside depuis 2013 l'Union des Maisons de Champagne, co-préside le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) et préside le Comité Européen des Entreprises Vins (CEEV).
Après son élection en 2014 à la présidence du CNIV, Jean-Barillère s’était fixé l’objectif « d’augmenter le chiffre d’affaires global de la filière viticole française ». Trois ans après, il regrette « de voir s’effriter nos parts de marchés à l’export dans un apparent manque de réaction qui me surprend toujours ». Comme il le note dans la dernière lettre d’information du CNIV, « nous devons nous demander si le cadre réglementaire dans lequel évoluent nos entreprises est aujourd’hui bien adapté au contexte économique, aux marchés, et comment le faire évoluer. »
Il note cependant une avancée certaine : la mobilisation collective de la filière concernant le dépérissement de la vigne, pilotée par le CNIV. En mai dernier, neuf programmes de recherche ont été sélectionnés et ce 29 juin a eu lieu la première réunion du comité mixte de suivi. Le CNIV doit désormais transférer le projet à une échelle régionale. 29 réseaux de viticulteurs doivent désormais être mis en place dans trois vignobles test (Charente/Cognac, Val de Loire, vallée du Rhône/Provence).