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ors du Conseil spécialisé de FranceAgriMer du 15 mars, les responsables professionnels s'étaient montrés fort mécontents de ne pas pouvoir voter le Programme national d'aide (qui couvre la période 2014/2018). Le ministère n'avait soumis le texte à la Commission européenne que fin février. Bruxelles a rapidement validé le texte français qui prévoit trois mesures :
- 100 millions d'euros par an seront consacrés à la reconversion du vignoble afin de soutenir les projets des exploitations viticoles procédant à une restructuration ou une reconversion de leur vignoble. "Il peut consister en une participation aux coûts d'adaptation de l'appareil de production mais aussi en une indemnisation pour pertes de recettes, sous certaines conditions" indique le ministère de l'Agriculture.
- 90 millions d'euros par an viendront soutenir les investissements matériels ou immatériels dans les installations de de transformation, l'infrastructure de vinification ou la commercialisation du vin. L'objectif de cette mesure est la modernisation des installations et l'amélioration de la compétitivité des entreprises viti-vinicoles
- 50 millions d'euros par an seront consacrés à la promotion.
Pour Jérôme Despey, président du Conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, c'est une bonne nouvelle. "Nous allons pouvoir voter ce programme le 19 avril, lors du prochain Conseil spécialisé de FranceAgriMer" se réjouit le président.
