Business France a repris cette année le pilotage du Pavillon France sur Prowein. Notre maître mot a été de simplifier l’offre commerciale » résume Christophe Monnier, le directeur du département agroalimentaire de l’agence de développement commercial. Une révision de l’offre qui s’est accompagnée d’une modification de la grille tarifaire qui est passée tout sauf inaperçue. Elle n’a pas manqué de nourrir les débats parmi les exposants voyant une hausse de leurs coûts.
« On a unifié le mode de calcul. Le coût n’est plus forfaitaire pour les droits d'inscription, il est lissé selon la surface. Ce qui avantage les petits exposants, nous l’assumons » souligne Christophe Monnier. Prenant le relais de Sopexa sur l’évènement de Düsseldorf, Business France a remplacé les offres sur-mesure par un tarif unique : 290 euros le mètre carré de surface nue. Mais les hausses ont été contenues par un plafonnement à 5 % martèle la direction de Business France. Qui estime que le coût est globalement resté stable.
Si les « petits » exposants ne l’ont pas perçu, le geste commercial a satisfait les stands collectifs, même si certains craignent désormais qu’il ne s’agisse que d’un rabais temporaire. Une crainte que Christophe Monnier apaise d’un revers, en jugeant ces rumeurs « injustifiées ». Pour ne pas dire délirantes, devoir de réserve oblige.


Si le Pavillon France a réussi à négocier son année de transition, du moins en termes d’organisation*, sa formule demande à être révisée. « Les interprofessions demandent à être intégrées à la réflexion en amont. Cette année il y a pas mal de choses à revoir parmi les services offerts » déclare, tout en retenue et diplomatie, Émilie Foubert, la responsable salon pour l’Interprofession des Vins de la Vallée du Rhône (Inter-Rhône).
La nouvelle offre de service que propose Business France semble avoir peu convaincu de sa valeur ajoutée. Il s’agissait notamment de 11 Master Class pour les collectifs régionaux, d’une communication dédiée sur ses réseaux et le parc des expositions, des actions auprès de la presse allemande, la diffusion de webinars… Un ensemble souvent perçu comme superfaitatoire par les interprofessions, préférant revenir à des formules plus souples, et optionnelles.
* : Les équipes Sopexa dédiées à l’organisation de Prowein ont été absorbées par Business France.