l’occasion du salon Dionysud à Béziers, les concessionnaires de chenillettes font grise mine. « Dans la région, l’utilisation des chenillettes ne fait pas encore partie des mœurs » déplore Jean-Pierre Mirous d’ACP, concessionnaire de chenillettes Rotair. Même constat chez son concurrent France Tractor : « C’est la première fois que je participe au salon Dionysud. Ma clientèle est plutôt basée en Champagne et en Bourgogne. Avec ce salon, j’espère m’ouvrir vers la Drôme et l’Ardèche ».
Mais au deuxième jour du salon biterrois, les concessionnaires de chenillettes ne semblent pas rencontrer un vif succès. « Il y a peut-être une inquiétude liée aux risques de retournements de ces outils » s’interroge Jean-Pierre Vandange, conseiller prévention à la MSA Languedoc-Roussillon. « Il y a deux ans, un retournement de chenillard s’est produit dans l’Hérault. Cet accident nous a questionné quant à la sécurité lié à l’usage de ce type de matériel.» Et en matière de sécurité, toutes les chenillettes ne semblent pas équipées d’arceaux et de ceinture de sécurité. A l’heure actuelle, c’est donc l’usage des quads qui semble prédominant, notamment pour le transport de matériel dans des vignes difficiles d’accès.
Mais la robotisation à venir des chenillettes pourrait changer la donne. Reste à voir si leur prix restera attractif.