e pressant dans les allées du Hong-Kong Wine & Dine Festival ces 27-30 octobre, les visiteurs/dégustateurs ne semblent avoir qu’une poignée de questions à poser aux vignerons français présents. « Quel est votre vin préféré ? Lequel est le meilleur ? Lequel est le mieux noté ? Lequel coûte le plus cher ? » liste Aurélie Lascourrèges (chargée des relations presse à l’Union des Côtes de Bordeaux). Si ces demandes de conseil peuvent aussi bien être entendues à Paris qu’à New-York, certaines remarques chinoises sont bien plus déstabilisantes par leur originalité. Pour ne pas dire leur incongruité.
« On m’a demandé un vin rouge au goût de miel » se rappelle Aurélie Lascourrèges, qui n’avait hélas ni grog, ni vin chaud sous la main. « Un Chinois m’a demandé pourquoi je ne proposais pas de vins à la pêche. Il ne voulait pas me croire qu’il n’y avait que du raisin dans les vins de Bordeaux » rapporte Lionel Lateyron (château Tour Calon, Montagne Saint-Emilion). Et si le stand Saint-Emilion prend l’habitude des demandes de vins blancs, en vallée du Rhône ce sont les vins blancs de syrah qui sont également recherchés rapporte Pierre-Louis Sauvaige (importateur FICO).
« Et encore, on est à Hong-Kong, où il y a une bien meilleure connaissance des vins qu’en Chine continentale ! » relativise Philippe Dejean (château Rabaud-Promis, Sauternes).