n 2015, les bag-in-box ont représenté 38 % des volumes de vins vendus en grande distribution selon les relevés de caisse d’IRI (soit 3,8 millions d’hectolitres). Soulignant une croissance de cette part de marché de huit points en cinq ans, le Comité National des Interprofessions des Vins à Appellation d’Origine (le CNIV, qui commandite cette étude) précise que le BIB est « le seul contenant dont les volumes progressent en 2015 en hypers et supermarchés ». Tandis que cubitainer et PET se réduisent à partie congrue. La consommation de BIB reste cependant marquée par l’été, le tiers des volumes étant acheté entre juin et août.
En termes de valeur, les BIB ont pesé en 2015 pour 24 % des linéaires de vins tranquilles vendus en grande distribution (soit un milliard d’euros). En hausse de 6 % par rapport à̀ l’an passé, ce chiffre d’affaires conduit à la hausse le prix moyen de vente des BIB. Il se fixe à̀ 2,66 euros par litre, ce qui reste en deçà de la valorisation moyenne du marché (4,37 €/l, +2 %). Le tout restant affecté par le déclin relatif des vins d’appellation au profit des vins sans indications géographiques originaires de l’Union Européenne.
Pour le CNIV, « le succès des BIB se confirme, grâce aux seniors, aux IGP sans cépage et aux vins étrangers » dans les hypermarchés. D’après les panels consommateurs, la première population consommant des BIB a en effet entre 50 et 64 ans. Et elle est principalement composée de ménages consommant très régulièrement du vin. À noter que pour ces consommateurs, les achats de BIB se positionneraient plus en complément qu’en remplacement de bouteilles.
Si les tendances sont positives, le CNIV glisse cependant que « pour la première année en 2015, le BIB ne recrute plus d’acheteurs et son niveau d’achat tend à̀ baisser, tout comme sa fréquence d’achat ».