Il est grand temps que nos éblouissants vignobles soient reconnus en tant que hauts lieux touristiques. Ce ne sont pas seulement de bons endroits pour déguster de grands vins, on y trouve des aliments locaux et des hébergements de standing » déclame Miles Beale, le directeur général de l’Association Britannique de la Filière des Vins et Spiritueux (WSTA), sous le coup d’un excès d’enthousiasme lors de la présentation de la première route des vins anglais (cliquer ici pour y accéder).
Pour cette première version, onze domaines ont été sélectionnés pour leur offre de dégustation. Certains proposent également des visites de leur outil, d’autres disposent de cafés, restaurants ou hébergements. Comparée aux 133 producteurs de vins recensés en Angleterre et au Pays de Galles (pour 502 vignobles commerciaux), cette sélection semble particulièrement modeste, mais elle témoigne de la maturité progressive du vignoble anglais. Et de la confiance dans sa croissance, Brexit ou non.
Un avenir effervescent
« Après le Brexit, il y a des opportunités que la filière anglaise peut chercher pour grandir au-delà des espérances, et sans la crainte des limites de production imposées par l’Union Européenne » lance Miles Beale. Confirmant sa volte-face européenne (il soutenait le Remain), et appelant de ses voeux le soutien de sa filière par le nouveau gouvernement britannique. La précédente ministre de l’Agriculture avait arrêté l’objectif d’augmenter de moitié la production anglaise de vin (passant à 10 millions de cols, quand elle était de 5 millions de bouteilles il y a dix ans).