e tenant ce 27 mai dans la région viticole de Moravie du Sud (République Tchèque), la vingt-sixième session plénière de l’AREV s’est déroulée sans la moindre surprise. Comme annoncé, le piémontais Sergio Chiamparino a été réélu à sa présidence, et à l’unanimité. Son souhait de transférer le siège de l’AREV de Châlons-en-Champagne à Bruxelles a également été validé.
Les élus européens ont redit d’une même voix leur volonté de voir protégées les Indications Géographiques dans les négociations pour un traité transatlantiques. Ils se sont également opposés aux projets de simplification de la réglementation vitivinicole mené par le Conseil Européen (et plus particulièrement la Direction Générale de l’Agriculture).
La résolution emblématique de cette réunion concerne une demande d’aides européennes « pour compenser les handicaps naturels qui affectent la viticulture en fortes pentes ». Adopté à l’unanimité, le texte demande notamment « une subvention annuelle au prorata de la surface visant à compenser les surcoûts induits par l’exploitation des vignes en fortes pentes ou en terrasses (premier pilier de la Politique Agricole Commune) » et « la reconnaissance de l’exploitation de vignes en fortes pentes comme mesure agro-environnementale devant être aidée (deuxième pilier de la PAC) ».
Ayant pris la fin de mandat du champenois Jean-Paul Bachy l’an dernier, Sergio Chiamparino est désormais élu pour deux ans. Président de la Région Piémont, il est secondé par le Luxembourgeois Aly Leonardy (également président du Conseil Européen Professionnel du Vin depuis 2011).