vec retenue, Bernard Farges a évoqué le sujet qui fait frémir Bordeaux : le « Bordeaux Bashing ». « Nous voyons concrètement chez les cavistes, chez les restaurateurs, l’expression d’un peu de désamour pour nos vins » a-t-il reconnu avec un certain euphémisme. Louant la diversité de l’offre et des structures bordelaises, le président veut aller de l’avant face à cette désaffection. « Nous devrons dans les semaines et mois à venir travailler avec nos deux fédérations sur ce sujet de la distribution de nos vins en France comme à l’étranger » a-t-il souhaité. Et l’objectif sera de créer « l’envie de Bordeaux ».
Face au Bordeaux Bashing
Bernard Farges veut créer « l’envie de Bordeaux »
Le président du Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux a évoqué le « Bordeaux Bashing » lors de l’assemblée générale de l’interprofession. Il appelle chacun à incarner Bordeaux.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 27 avril 2016
Le président de CIVB, Bernard Farges, s'attaque à la question du 'Bordeaux Bashing'. - crédit photo : DR
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chevassus
Le 30 avril 2016 à 10:25:27
En tant que restaurateur, j'ai toujours trouvé stupides et snobs certains collègues affichant clairement "ici, on aime pas le Bordeaux". Force est pourtant de constater qu'à part l'UGCB une fois par an et quelques vignerons indépendants, compte tenu de la taille du vignoble, le Bordelais est largement sous représenté dans les dégustations professionnelles (parisiennes en tout cas). Si on ajoute à çà le système de commercialisation et les volumes qui coupent la relation producteur/revendeur, qui fausse l'image du vignoble avec des grands crus toujours plus inaccessibles et qui paraissent plus adaptés aux foires aux vins de supermarchés qu'aux CHR, on ne peut pas s'étonner qu'il y ait de moins en mois de Bordeaux sur les cartes.
En tant que restaurateur, j'ai toujours trouvé stupides et snobs certains collègues affichant clairement "ici, on aime pas le Bordeaux". Force est pourtant de constater qu'à part l'UGCB une fois par an et quelques vignerons indépendants, compte tenu de la taille du vignoble, le Bordelais est largement sous représenté dans les dégustations professionnelles (parisiennes en tout cas). Si on ajoute à çà le système de commercialisation et les volumes qui coupent la relation producteur/revendeur, qui fausse l'image du vignoble avec des grands crus toujours plus inaccessibles et qui paraissent plus adaptés aux foires aux vins de supermarchés qu'aux CHR, on ne peut pas s'étonner qu'il y ait de moins en mois de Bordeaux sur les cartes.
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