e leader du Cava espagnol vit un tournant de son histoire. Entreprise familiale, Freixenet, en baisse de rentabilité, pourrait modifier son actionnariat. Celui-ci est composé de trois branches de la famille Ferrer : les Hevia, les Bonnet et les Ferrer. Les Hevia et les Bonnet, représentant 58%, seraient disposés à se séparer de leur actionnariat, nous apprennent El Correo del Vino et El Confidential. Reste à savoir en quelle quantité et pour quel montant. Henkell et Co, un groupe allemand producteur de vins effervescents qui appartient à Dr Oetker, s’est montré intéresser à la condition d’être majoritaire. Actuellement majoritaire dans le groupe à hauteur de 42%, les Ferrer ne veulent pas remettre en question le caractère familiale du groupe et souhaiteraient alors racheter des titres et se sont dits prêts à utiliser leur droit de préemption si des parts étaient mises à la vente afin de maintenir sa position majoritaire au sein de l’entreprise. Par ailleurs, souligne encore El Correo del Vino, la position des Bonnet n’est pas claire du tout quant à la volonté d’une ouverture de l’actionnariat hors cadre familial.
Pour rappel, en France, Freixenet détient Yvon Mau, entreprise bordelaise pour laquelle Pedro Ferrer, PDG de Freixenet, avait dit, en 2015, son attachement et sa volonté de conserver la société dans le giron du groupe catalan.