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Agroéquipement
Le marché viticole se porte bien

Axema annonce une hausse de 8% sur le marché européen des agroéquipements viticoles, contrairement au reste de la filière qui voit ses résultats plutôt à la baisse. Cette bonne note place la France au 2ème rang européen en production d’équipements viticoles.
Par Lucie Marné Le 31 mars 2016
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Le marché viticole se porte bien
Patrick Perard, président d'Axema (à gauche) et Alain Savary, directeur d'Axema (à droite) - crédit photo : Lucie Marné
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ors d’une conférence de presse à Paris qui s’est tenue ce 30 mars, Axema ; syndicat des constructeurs d’agroéquipements; a présenté le rapport économique 2015 du marché des machines agricoles. En dépit d’une baisse d’1.8 % du marché apparent français* prévue pour 2016 sur l’ensemble de l’agroéquipement, la filière viticole se porte très bien : + 7.6 % sur le marché français et + 8 %  sur le marché européen en 2015 par rapport à 2014, ce qui place la France en deuxième position sur le marché européen.

Les États-Unis, 1er importateur mondial

Sur le plan international, la France se place comme 3ème exportateur et importateur mondial. Rien qu’au niveau des échanges mondiaux de pressoirs, la France arrive en 3ème position (33.1 millions d’euros de chiffre d'affaires) derrière l’Allemagne et l’Italie, soit une part de 10.2 % des exportations mondiales. Concernant les importations mondiales d’agroéquipement viticole, les États-Unis restent en tête avec 27 millions d’euros.

New Holland, leader français en viticulture

Avec une part de marché de 23.9% en 2014, New Holland passe en tête des constructeurs d’automoteurs pour la viticulture en France devant Préciculture et Bobard. A noter qu’en 2015, les immatriculations de machines à vendanger, de tracteurs pour vignes et vergers et des enjambeurs ont augmenté respectivement de 33.7 % (soit 413 immatriculations), 9.3 % (3 699 immatriculations) et 9.6 % (478 immatricultaions) par rapport à 2014.

Dispositif d’aides aux investissements peu concluant

Pour les entreprises adhérentes à Axema, 57.3% estiment que le dispositif d’incitation fiscale au suramortissement issu de la loi Macron a permis d’accélérer les ventes. En viticulture, seuls 5% des entreprises ont pu bénéficier de cette aide, les céréaliers ayant été les principaux bénéficiaires. La plupart des investissements effectués concernent en effet des grosses machines, en particulier les moissonneuses batteuses.

 

*Le marché apparent se définit comme la production et les importations auxquelles on ôte les exportations

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