« Nous sommes fiers du travail accompli. Il n'est pas courant que l'on réussisse un projet aussi ambitieux dans un délai aussi court », déclare Eric Allain directeur général de FranceAgriMer, à l'occasion de la présentation de Vitiplantation ce 1er mars au salon de l'agriculture à Paris.
A ce jour, les viticulteurs ont déposé 16110 demandes d'autorisation de plantation sur ce nouveau système. 15980 décisions ont été rendues dont 89 % automatiquement, sans le moindre formulaire papier, dès la demande finalisée sur la plateforme. Quelques demandes ont été rejetées. Une centaine est en cours d'instruction.
Lors de cette présentation, deux agents de FranceAgriMer ont démontré l'efficacité du système. En une dizaine de minutes, prenant le temps d'expliquer ce qu'ils faisaient, ils ont finalisé une demande d'autorisation de plantation.
Ils ont insisté sur l'outil -particulièrement intéressant- qui permet de dessiner les contours de la parcelle que l'on souhaite planter. On trace ce contour avec la souris de l'ordinateur. L'application calcule la surface correspondante et indique, dans les cas où le lien a été établi avec l'Inao, la liste des appellations que l'on peut y planter. « C'est le premier outil de cartographie accessible au viticulteur qui utilise des données de l'Inao », ont expliqué les démonstrateurs.
Une fois que l'on a désigné la parcelle à planter, on renseigne les droits dont on dispose. Et, si tout va bien, l'autorisation est délivrée dans la foulée et transmise au CVI. « Le viticulteur peut continuer ses démarches sans attendre, auprès des douanes ».
Clôturant la démonstration, Jérôme Despey, président du conseil des vins de FranceAgriMer, a parlé d'un outil "ludique". Sur le terrain les professionnels en sont satisfaits. Désormais, nous demandons à bénéficier de l'équivalent chez les douanes ».
Reste le problème de la conversion des droits achetés en décembre dernier qui n'est toujours pas réglé a reconnu FranceAgriMer, tout en assurant que ce devrait être imminent.