n 2015, la filière chilienne a exporté 25 millions de litres de vins embouteillés pour un chiffre d'affaires de 1,51 million de dollars (soit 1,35 millions d'euros). Stables par rapport à 2014, ces expéditions ont varié le long de l'année, notamment au rythme de la dévaluation de sa monnaie et de l'évolution des taux de change, comme le rapporte le quotidien Diario Financiaro. Les Etats-Unis restent la première destination des vins chiliens embouteillés, avec une hausse de 2,5 % en valeur par rapport à 2014. Les marchés européens ont accusé le coup en 2015, le Royaume-Uni affichant des replis de 8,7 % en valeur et 1 % en volume, quand les Pays-Bas sont en retrait de 16 % et 4,6 %.
En parallèle de ce repli, les marchés asiatiques prennent le relai, la Chine étant devenue le deuxième marché export des vins chiliens, avec des croissances de 46,8 % en valeur et 54,9 % en volume. Le marché chinois pourrait rapidement devenir la première destination des vins chiliens, grâce à l'accord de libre échange signé en 2005 entre les deux pays.
Le Japon affiche également de forts développements, avec des hausses de 17 % en valeur et de 18,8 % en volume. « Les vins chiliens y sont devenus les premiers vendus (avec 51,6 millions de litres), dépassant ceux français pour la première fois en 2015 (51,5 millions litres, -2,8 %) » annonce Vinos de Chile, qui souligne que cette performance est soutenue par l'accord de libre échange passé avec le Japon en 2007.
Les vins chiliens espérent désormais consolider leur positionnement asiatique avec l'accord de libre échange transpacifique, dont le traité a adopté en 2015 et doit désormais être voté par chacun des 13 pays concernés (l'Australie, le sultanat du Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam).