« L'ActiveDrive est un pont avant doté de roues indépendantes. Devant un obstacle, les roues se lèvent parallèlement au capot du moteur, comme sur les voitures », explique Aurélien Pichard, chef de produits. Avec ce pont, le constructeur promet le grand confort. Pour commencer : une réduction du roulis, du ballottement et du sautillement sur les terrains accidentés. On peut ainsi travailler à une vitesse plus élevée. Ensuite, le tracteur pique moins du nez au freinage : c'est l'effet anti-dive (anti-plongeon). Enfin, durant le braquage, l'effort se porte automatiquement sur la roue ayant la meilleure adhérence au sol. Du coup, le tracteur tourne plus court. Le centre de gravité est aussi abaissé et la visibilité améliorée. Le pont ActiveDrive est disponible en option sur les tracteurs à quatre cylindres Same Frutetto V et S, Lamborghini RV et RS et Deutz-Fahr Agro S et V.
Prix : 6 000 €
Massey : Une gamme rajeunie et plus maniable
Crédit photo : Cédric Faimali
Massey-Fergusson a présenté ses nouveaux 3600. « L'intérieur des cabines est plus cossu, comme sur les modèles grandes cultures. Nous avons rajouté des phares de travail. Maintenant, il y en a autant que sur les tracteurs grandes cultures. Le berceau avant est plus échancré pour un meilleur rayon de braquage. Sur les S (spécial) et les V (vigne), la capacité de levage passe de 2,5 à 3 tonnes », détaille Rémi Morin, ingénieur des ventes. La gamme 3600 comprend quatre modèles (3630, 3640, 3650 et 3660) allant de 76 à 102 ch. Chacun se décline en versions V (de 1,03 à 1,30 m hors tout), S (de 1,3 à 1,5 m) et F pour fruitier (de 1,5 à 1,8 m). Tous sont pourvus d'une injection «common rail». Plusieurs transmissions sont disponibles.
Prix : le 3630 V, à partir de 38 000 &euro
Effibot, le robot qui vous suit à la trace
Crédit photo : Effidence
Effidence a présenté Effibot, un robot « assistant logistique ». Ce petit véhicule suit une personne à la trace, automatiquement, sans télécommande. Il retourne aussi tout seul à un point défini : en bout de rang ou au fond de la parcelle par exemple. Il peut être utilisé pour ramasser les sarments, transporter des piquets de palissage ou débarder les caisses de vendanges (photo). Effibot est doté de quatre roues directionnelles et d'un plateau (127 x 66 cm). Il peut porter jusqu'à 300 kg et affiche 6 à 8 heures d'autonomie. Les premières séries seront disponibles au deuxième semestre 2016.
Prix : entre 15 000 et 20 000 €
PMH vinicole La première télécommande à écran digital
Crédit photo : Cédric Faimali
PMH Vinicole équipe désormais toutes ses pompes à lobe, les Oenopompes, d'une télécommande sans fil à longue portée pourvue d'un écran digital. Facile d'utilisation, il intègre trois boutons qui suffisent à démarrer un transfert dans la bonne direction et à interrompre la pompe. En outre, la télécommande émet un signal lorsque la pompe a bien reçu les instructions. Elle affiche le sens de pompage et le statut de la batterie. Elle dispose d'une autonomie de plusieurs jours et se recharge par induction. Dans le cas où le vigneron s'équipe de l'Oenoflux, le nouveau volucompteur proposé par l'entreprise, la télécommande indique également le débit et le volume de vin transféré. D'après PMH Vinicole, l'Oenoflux est très précis. Il réalise cinquante mesures à chaque litre de vin transféré. Le volume à transvaser peut être programmé avec précision sur l'écran tactile de la pompe.
Prix : à partir de 9 700 € l'œnopompe télécommandée ; 3 790 € l'Oenoflux
Verallia joue la transparence
Crédit photo : Emilie-Anne Jodier
Le verrier étoffe sa collection Bling lancée en 2013 de bouteilles gravée à l'intérieur et dont les motifs n'apparaissent qu'au fur et à mesure que le vin est consommé. Jusqu'à présent, une seule forme de gravure était disponible, mais Verallia va proposer à partir de février 2016 trois nouveaux motifs : l'un en nid-d'abeilles, les deux autres torsadés. Le verrier n'exclut pas la possibilité de créer, à l'avenir, des contenants personnalisés ou à l'occasion d'événements, comme un cœur pour la Saint-Valentin, par exemple.