évoilé ce 10 décembre à Rome, au Ministère des Politiques Agricoles, l’Observatoire du Vin Italien se donne l’objectif d’être le pôle de référence des statistiques sur le vignoble transalpin. Allant des surfaces en production aux performances export, en passant par les vendanges et la consommation domestique. Une ambition qui répond à un manque flagrant de données recoupées permettant de faire le portrait complet de la filière italienne.
En ayant accès à des statistiques récentes et transversales, les représentants de la filière comptent bien en améliorer le pilotage stratégique, notamment à l’heure du système des autorisations de plantation, dont le décret italien vient tout juste d’être arrêté. Président de l’UIV, Domenico Zonin ne cache pas qu’il trouve faible le plafond européen d’un pourcent de plantations nouvelles annuelles : « cela représente 6 400 hectares par an, alors que sur la dernière décennie nous avons perdu 8 à 9 000 ha/an en moyenne » estime-t-il dans un communiqué.
Pour sa première diffusion statistique, l’Observatoire du Vin Italien s’est penché sur la consommation italienne de vins sur le troisième trimestre 2015, en repli de 4 % en volume et en croissance de 1 % en valeur pour la consommation sur le lieu d’achat, mais en hausse de 3,1 % en volume et de 2,3 % en valeur pour la consommation à domicile.
A noter que l'absence d’une source unique d’analyses et de statistiques viti-vinicole en Espagne avait abouti, en 2008, au lancement d’une société privée : l’Observatoire Espagnol des Marchés du Vin (OeMV).