onnu pour ses vins dénommés Liber Pater, dont le prix atteint 4 000 euros la bouteille, Loïc Pasquet, viticulteur à Landiras, en appellation Graves, a été victime d'un saccage déplorable. Le 11 novembre dernier, il a découvert que 500 de ses ceps avaient été coupés au pied.
De quoi faire réagir le Syndicat viticole des Graves, lequel a fait savoir par communiqué qu'il condamnait « vigoureusement les destructions de vignoble et apportait son entier soutien » au viticulteur qui produit ses vins dans la catégorie des vins sans IG.
« La vigne, c'est le c?ur du travail du viticulteur. Nous y passons tous beaucoup de temps. Je me suis rendu sur place dès que possible. La vision de ceps coupés à quelques centimètres du sol est dramatique. Nous nous sentons tous touchés (...). Nous sommes abasourdis », a déclaré Dominique Guignard, président du Syndicat viticole des Graves. Une enquête est en cours pour retrouver l'auteur du saccage.