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Pays d’Oc voudrait planter entre 30 000 et 40 000 hectares
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Susciter les vocations
Pays d’Oc voudrait planter entre 30 000 et 40 000 hectares

Pour faire face à la demande du marché, l’IGP Pays d’Oc doit s’accroître de 30 000 à 40 000 ha. C’est ce qu’a annoncé, ce jeudi 26 novembre, le président Jacques Gravegeal, qui lance une grande offensive pour attirer de nouveaux candidats à l’installation.
Par Michèle Trévoux Le 26 novembre 2015
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Pays d’Oc voudrait planter entre 30 000 et 40 000 hectares
Pour Jacques Gravegeal : « Depuis 2 campagnes, nous vendons plus d’IGP pays d’Oc que nous n’en produisons. Le marché représente entre 6 et 6,2 millions d’hl alors que la production s’établit entre 5,9 et 6 millions d’hl. Le négoce estime que le label pays d’Oc peut atteindre 8 millions d’hl d’ici 5 à 10 ans." - crédit photo : Michèle Trévoux
C

’est un véritable appel qu’a lancé Jacques Gravegal, président de l’ODG Pays d’Oc lors d’une conférence de presse au domaine de Manse à Montpellier. « Depuis 2 campagnes, nous vendons plus d’IGP pays d’Oc que nous n’en produisons. Le marché représente entre 6 et 6,2 millions d’hl alors que la production s’établit entre 5,9 et 6 millions d’hl. Le négoce estime que le label pays d’Oc peut atteindre 8 millions d’hl d’ici 5 à 10 ans. Encore faut-il que nous puissions les produire ». Jacques Gravegeal veut profiter des cours plutôt attractifs en ce moment pour attirer de nouveaux producteurs. « Pour relever ce défi et donner un nouvel élan à notre label, nous avons estimé qu’il faut accroître notre vignoble de 30 à 40 000 ha », a-t-il précisé.

Trois leviers pour créer l’engouement

L’ODG et l’interprofession, main dans la main, ont prévu d’agir sur plusieurs leviers pour susciter des vocations, au-delà de la filière, car « nous n’y parviendrons pas qu’avec nos seuls enfants ».  Ils vont en premier lieu se tourner vers les pouvoirs publics et l’Europe pour mettre en place un système d’assurance contre les aléas climatiques. « Si nous ne réglons pas ce problème, personne ne va s’installer », soutient  le président.  Pour le volet financement, l’interprofession veut  pouvoir profiter de la BPI. « Aujourd’hui,  les solutions de financement proposées ne sont pas adaptées à notre activité : le seuil de 750 000 € est trop élevé, nous allons demander  de pouvoir bénéficier de montants plus réduits ». L’engagement des metteurs en marché à travers la contractualisation est, selon Jacques Gravegal, un autre point déterminant pour favoriser l’installation, en assurant au producteur un débouché commercial acquis. L’objectif est de mettre en place des contrats sur 10 ans, qui reprendraient le principe des contrats trois cordons qu’avait autrefois initié Skalli,  avec un paiement non pas à 60 jours après retiraison, mais échelonné sur un an avec des versements trimestriels quelle que soit la date de retiraison.

L’ODG et l’interprofession étudient également la possibilité de se porter caution (moralement et financièrement) pour de futurs candidats à l’installation dont ils auraient validé le projet, notamment le niveau de formation. Ce vaste plan de recrutement sera un des sujets phare de la prochaine assemblée générale de l’OD pays d’Oc le 17 décembre.

 

 

 

 

Cépages résistants : Pourquoi priver la France des variétés accessibles à nos concurrents ?
Il devrait y avoir une certaine tension lors du prochain Conseil Spécialisé vin de France Agrimer le 16 décembre. Les professionnels auront à débattre des arrêtés encadrant l’expérimentation sur les nouvelles variétés et notamment les variétés résistantes. Le texte prévoit d’exclure de l’expérimentation les variétés dont le nom présente un risque de tromperie du consommateur. Sont dans le collimateur les variétés suisses cabernet blanc et cabernet Jura, allemandes avec cabernet cortis et cabernet carbon ainsi que plusieurs variétés résistantes italiennes : cabernet volos, merlot kanthus, sauvignon kretos, cabernet eidos. Une disposition contre laquelle s’élève avec force le président d’InterOc. « Ces variétés sont inscrites au catalogue italien ou allemand. Elles vont pouvoir être plantées partout en Europe et dans les pays tiers. Sur les marchés export, les vins de pays d’Oc vont donc se retrouvés concurrencés par ces vins, produits à moindre coût puisque sans traitement, et surtout sans aucun résidus de pesticides. On voudrait tuer l’IGP pays d’Oc qu’on ne s’y prendrait pas autrement » s’est-il révolté. Sur ce dossier, il a obtenu le soutien de la confédération des vins IGP de France. Le débat s’annonce musclé le 16 décembre prochain.
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