a tendance s’observe depuis de longs mois déjà, FranceAgriMer la confirme. L’organisme note « une dynamique de valorisation sur le marché allemand, aussi bien sur les effervescents que sur les vins tranquilles ». Cette constatation résulte de son bilan 2014 sur la place de la France dans les importations des Etats-Unis, de la Chine, de l’Allemagne et du Royaume-Uni.
En effet, en 2014 la valeur de nos exportation vers l’Allemagne a progressé bien plus vite que le volume. Par rapport à 2013, elle a bondi de 13 % passant 682 à 770 millions d’euros. En volume, la hausse n’est que de 4 %, 2,6 millions d’hl exportés l’an dernier.
« La France progresse en valeur du fait d’une hausse des prix continue depuis 2010, avec la sortie de la crise économique », observe FranceAgriMer dans l’étude. Le bilan conclut que, si la France a perdu des parts de marché en volume au début des années 2000, elle garde une place d’importance dans les importations allemandes de vin, en troisième position derrière l’Italie et l’Espagne.
C’est surtout vrai pour les échanges en bouteilles. La France se place juste derrière l’Italie sur ce segment. En effet, 21% des bouteilles importées en Allemagne viennent du vignoble français conte 44% pour l’Italie.
Et si l’Allemagne fait venir toujours moins de bulles (moins de 650 000 hl toutes origines confondues en 2014 contre plus de 900 000 en 2000), la France gagne du terrain sur ce secteur hautement valorisé autrefois trusté par les effervescents ibériques. Elle est passée de 18% des parts de marché en volume en 2000 à 33% en 2014, talonnant l’Espagne laquelle est tombée de 49% en 2000 à 35% en 2014.
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