’agro-écologie progresse en France. En témoigne le succès des Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE) (1).
Au 4 octobre, il y en avait 128. Cela représente un total de 2300 agriculteurs engagés sur plus de 200 000 ha.
Onze de ces GIEE concernent la viticulture. Il y en un en Alsace, quatre en Aquitaine, deux en Languedoc-Roussillon, un en Limousin, un en PACA, un en Poitou-Charentes et un en Rhône-Alpes. Précision importante : dans certains de ces GIEE , les viticulteurs sont associés à des exploitants appartenant à d’autres filières.
Ces GIEE viticoles regroupent 374 professionnels et couvrent plus de 2000 ha.
Concrètement, quels sont les projets que les viticulteurs mettent en œuvre ? En Alsace par exemple, le GIEE porté par le syndicat viticole de Westhalten (18 viticulteurs impliqués) vise à expérimenter des alternatives d’entretien des sols (implantation de piloselle sous le rang, labour du cavaillon avec un matériel spécifique, implantation d’espèces sauvages locales de landes sèches dans les interrangs) pour se passer complètement des herbicides.
En Aquitaine, l’un porté par l’association SME vins de Bordeaux (24 viticulteurs impliqués) a pour objectif la mise en place d’un modèle technico-économique pour valoriser les ceps et les sarments en bois énergie.
Des initiatives donc très diverses…
(1) Les GIEE sont des collectifs d'agriculteurs reconnus par l'État qui s'engagent dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques dans le but d’améliorer leurs performances économiques, environnementales et sociales