n décembre dernier, FranceAgriMer annonçait la mise en place d'une aide au diagnostic d'exploitation dans les caves particulières. Le 16 février son conseil spécialisé viticole a alloué 180 000 euros à cette mesure.
Toute cave particulière qui vinifie tout ou partie de sa récolte peut se faire payer 50 % du coût d'un audit de production, de gestion financière et sociale, de commercialisation ou général, sur le fonctionnement complet de l'exploitation.
Pour le diagnostic général, le montant de l'aide est plafonnée à 3 000 ou 4 000 euros, selon les cas. Pour les diagnostics particuliers, le plafond est fixé à 2 000 euros. Pour obtenir cette aide, les viticulteurs doivent faire appel à un auditeur référencé par FranceAgriMer.
L'établissement public a également alloué 10 millions d'euros au fonds viticole. Pour chaque euro dépensé de cette enveloppe, les interprofessions devront apporter la même somme. 8 millions d'euros iront à la promotion des vins sous une bannière commune « France ». 2 millions seront dépensés pour la recherche et le développement.
Ce fonds a été créé « pour faire émerger une capacité d'action concertée entre les pouvoir publics et la profession », explique FranceAgriMer.
FranceAgriMer et les interprofessions se sont donné trois mois pour arrêter la liste des actions qui bénéficieront de ces aides.