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Du marc de raisin pour fournir du biogaz
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Énergie renouvelable
Du marc de raisin pour fournir du biogaz

La société Holding Verte collectera dès fin 2012 les marcs distillés dans le Cher. Elle les méthanisera avec d'autres sous-produits agricoles pour produire du biogaz, qui fournit de l'électricité et de la chaleur. La matière organique résiduelle servira d'engrais naturel pour les agriculteurs.
Par M. B. Le 20 décembre 2011
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L

e projet est né dans le Sancerrois, d'une rencontre entre un distillateur, des viticulteurs et un agriculteur. Ce dernier, Matthieu Breusse, cherchait une solution pour valoriser les sous-produits agricoles de sa région.

Rapidement il s'associe avec le bureau d'études Ledjo-Energie et se rapproche de Holding Verte, société spécialisée dans les biogaz. Ils optent pour la méthanisation, qui consiste à brasser, chauffer et faire fermenter des résidus agricoles.

« La construction de l'unité de production de biogaz commencera début 2012, sur le domaine de Matthieu Breusse, indique Frédéric Flipo, cofondateur de Holding Verte. Elle sera opérationnelle fin 2012. »

La Holding Verte récupérera des marcs de raisins distillés par la distillerie du Sancerrois pour les méthaniser. En même temps, commencera la collecte de fumier de bovins, de caprins et de petit-lait issu de crottin de Chavignol.

Le biogaz produit, qui contient plus de 55 % de méthane, servira à fournir de l'électricité revendable à EDF et de la chaleur utilisable pour sécher certaines récoltes comme le maïs.

Après méthanisation, Holding Verte prévoit de récupérer 30 000 t de digestats. « On récupère quasiment la même quantité que de résidus organiques initiaux », précise Frédéric Flipo.

Ces digestats seront cédés aux agriculteurs et aux viticulteurs selon des modalités qui restent à définir, afin qu'ils s'en servent comme d'un engrais naturel.

Selon Frédéric Flipo, c'est un moyen de renouveler le sol directement, sans apporter d'engrais fabriqués à distance. « Cela n'empêchera pas les viticulteurs de livrer leurs marcs à la distillerie », note-t-il toutefois.

D'autres projets sont en cours, dont un à Troyes (Aube), qui pourrait également inclure la filière viticole.

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