es auteurs, Yvon et Olympe Minvielle, sont viticulteurs à Camblanes-et-Meynac (Gironde), à la tête du château Lagarette. Ils espèrent un écho au moins équivalent à celui suscité par le film « Mondovino », réalisé en 2004 par Jonathan Nossiter, qui pointait avec un humour corrosif l'industrialisation de la culture du vin?
« Par leur simple existence, la viticulture bio et celle en biodynamie dénoncent les pratiques de l'agriculture conventionnelle et soulignent le désastre provoqué par les intrants sur les sols, sur les plantes, sur l'état sanitaire des grains de raisin donc sur le vin », explique à l'AFP, Yvon Minvielle.
À la rencontre de plusieurs membres du groupe Renaissance des AOC, qui fédère sur plusieurs continents des viticulteurs en biodynamie, le documentaire amène à découvrir « ces philosophes praticiens ».
On y redécouvre notamment Nicolas Joly, viticulteur de la Coulée de Serrant, près d'Angers, qui fustige le rôle « des levures aromatiques issues de manipulations génétiques » ajoutées dans le vin pour lui donner un goût qui « plaira au plus grand monde ».
On y entend David Ridgway, chef sommelier de la Tour d'argent, une des plus belles caves de France, dire qu'avec les vins en biodynamie, « on a cette vibrance que l'on n'a peut-être pas avec des vins cultivés de façon chimique ». On peut visionner la bande-annonce du film sur le blog du château Lagarette.