es derniers, bien campés sur leur position, avaient deux questions en tête : qui prend la marge ? Quel est l'intérêt de faire la course au prix bas alors que le consommateur est prêt à payer un vin AOC à un prix plus élevé ?
Le directeur de la plate-forme logistique qui a rencontré les manifestants n'a fourni aucune réponse. « Nous sommes repartis bredouilles. Nous n'étions qu'une cinquantaine. C'est peu pour faire pression », lâche Franck Ballester, directeur de la FDSEA Gironde.
Il faut dire que les vignerons ont la tête ailleurs. Le temps s'est mis au beau. La vigne est en train de débourrer. Il faut changer les piquets. Bref il y a du travail dans les vignes.
Après s'être rendu chez Johanès Boubée, le groupe de manifestants avait prévu de faire une petite visite à un autre négociant, en l'occurrence Oenoalliance, que détient le groupe Castel. Au dernier moment il a été décidé de ne pas s'y rendre. Les raisons ? Cette semaine, Castel négocie avec la SAS Mercure mise en place pour endiguer la baisse du prix du bordeaux en vrac.
Cette opération est la seconde de la FDSEA après celle menée le 21 janvier dernier contre le négociant GVG, auquel le syndicat reprochait d'acheter à des prix trop bas.
Voici la promotion de Carrefour qui a provoqué la colère de la FDSEA de Gironde.