es termes « cépages oubliés ou disparus » leur semblaient trop tristes. Ils ont préféré l'expression « cépages modestes » à l'image des arts modestes. Une cinquantaine de passionnés d'ampélographie se sont regroupés au sein de l'association « Rencontres des cépages modestes », créée cette année et présidée par le journaliste Philippe Meyer, chroniqueur à France Inter.
L'association organise les 29 et 30 octobre 2011 ses premières rencontres à Saint-Côme-d'Olt, dans l'Aveyron. « Les personnes qui participeront à notre week-end pourront nous rejoindre. Symboliquement, nous leur demandons d'adopter virtuellement un cépage modeste. Le cépage choisi figure ensuite sur la carte de membre. Certains d'entre nous ont d'ailleurs pris l'habitude de s'appeler par ce petit nom », explique André Dreyrieux, vice-président de l'association.
Les nouveaux venus reçoivent une liste pour opérer leur choix : le fer servadou, le pointu, le carignan, le chouchillon, la rousse, l'ondec et le prunelart, la mondeuse, la persagne grise?
Le programme de ce premier festival comprend plusieurs interventions de vignerons, de spécialistes des cépages oubliés et d'activistes de la reconstruction de vignobles.
L'entrée, au prix de 20 euros, donne aussi le droit d'adhérer à l'association.
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