près un démarrage difficile (le petit film de présentation s'est arrêté net au bout de quelques secondes), chacun a pu découvrir un bâtiment rappelant une sorte de galet poli d'où émerge un belvédère surplombant la Garonne.
Le bâtiment sera en effet implanté au Bassins à flot, au bord du fleuve. Une architecture ondoyante, toute en rondeur, concoctée par l'agence d'architecture parisienne X-TU et l'agence de scénographie Casson Mann de Londres.
« Nous avons voulu rendre hommage au mouvement que fait le vin lorsqu'il tourne dans le verre », indique Annick Legendre, directrice de l'agence X-TU. La toiture et la double façade du bâtiment seront portées par une charpente bois en lamellé-collé dont l'essence n'a pas encore été choisie. Le maire de Bordeaux entend bien pousser à l'utilisation du pin des Landes.
Ce lieu sera tout sauf un musée. Il proposera la découverte des civilisations du vin. Il inclura des salles de dégustation, un auditorium, des restaurants, des boutiques. Ce sera également un lieu de conférences et d'expositions temporaires.
« Le défi à relever sera de faire revenir les visiteurs. Pour cela, les expositions et manifestations devront se renouveler », avertit le maire de Bordeaux.
Le centre culturel et touristique du vin qui n'a pas encore trouvé son nom, devrait ouvrir ses portes en 2014. La première pierre devrait être posée en 2013. Le coût total du projet avoisine 55 millions d'euros HT financés par l'État, la ville de Bordeaux, la Communauté urbaine de Bordeaux, le CIVB (l'interprofession) et le conseil régional d'Aquitaine. Seul le département de la Gironde ne participe pas au financement du projet pour le moment.
Selon une étude du cabinet Protourisme, le centre culturel et touristique du vin devrait générer 40 M? de retombées économiques chaque année en vitesse de croisière. Le chiffre de 400 000 visiteurs payants par an est avancé. Une hypothèse basse. L'hypothèse haute se situant à 600 000 visiteurs.