ors des troisièmes rencontres viticoles d'Aquitaine, le 4 février dernier, le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine a présenté les résultats d'une enquête de satisfaction menée auprès de 133 vignerons conduisant leur vignoble en agriculture biologique. D'une façon générale, la protection du vignoble durant la campagne 2013 en Aquitaine s'est révélée satisfaisante.
Bien que 38 % des viticulteurs interrogés déclarent au moins une parcelle très touchée par une maladie, notamment par le mildiou ou le botrytis, 66 % d'entre eux se disent très satisfaits de la protection de leur vignoble concernant les maladies de la vigne. Dans leur programme de lutte, les viticulteurs enquêtés ont utilisé en moyenne 4,06 kg/ha de cuivre avec majoritairement les formes hydroxyde, sulfate et oxydes cuivreux.
Le spinosad plébicité
Dans la lutte complémentaire contre le mildiou, le Prevam, un fongicide biologique à base d'huiles essentielles d'orange douce, est utilisé par 32 % des viticulteurs.
Concernant la lutte anti-oïdium, 43,4 kg/ha de soufre ont été appliqués en moyenne.
L'enquête révèle également que, pour une grande majorité, il n'y a pas eu de problèmes concernant la gestion des tordeuses. De plus, 77 % des viticulteurs se déclarent très satisfaits dans leur lutte contre les ravageurs. Le spinosad reste la matière active la plus utilisée. Environ un viticulteur sur deux affirme avoir réalisé au moins un traitement sur les tordeuses avec ce produit, en association ou non avec des Bacillus thuringiensis (Bt). Seuls 27 % des viticulteurs enquêtés utilisent ces Bt en application simple.
Enfin, 32 % des sondés déclarent avoir utilisé des préparations à base de plantes (tisanes, décoctions?) afin de compléter leur lutte.