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es travaux ont été menés par un consortium de chercheurs internationaux dirigé par l'Inra et associant le CEA-Genoscope, le CNRS, le Cirad et les universités de Provence, de la Méditerranée et de Lyon.
« Ces recherches contribuent à expliquer la capacité de ces champignons à infecter de nombreuses plantes », explique l'Inra. L'analyse des gènes a en effet montré que le botrytis et le sclérotinia possèdent un arsenal d'enzymes leur permettant de dégrader facilement la pectine, dont ils se nourrissent.
L'étude de ces génomes jette les bases d'analyses fonctionnelles susceptibles d'expliquer le caractère nécrotrophe de ces champignons et les particularités de leur reproduction, ces deux facteurs contribuant à leur caractère infectieux.
« A l'avenir, l'étude approfondie des mécanismes moléculaires intervenant dans le caractère nécrotrophe de ces champignons devrait permettre de développer de nouvelles méthodes de lutte intégrées pour une gestion durable de ces maladies », promet l'Inra.