« En janvier 2015, achetez-lui son vin directement », indique pour le moment la page du site web des Vignerons indépendants de France. Bientôt, il sera effectivement possible aux particuliers de commander directement des bouteilles aux vignerons via un site internet dédié. En tout cas, à ceux qui auront émis le souhait d'être présents sur le site.
Une vente directe à distance en quelque sorte, mutualisée pour devenir « la première place de marché viticole au monde », anticipe Thomas Montage, le président des Vif. « Les vignerons indépendants gardent ainsi la maîtrise de leur produit, de leurs prix », a-t-il complété au moment d'accueillir Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du numérique, venue découvrir cet outil.
RÉPONDRE AUX DEMANDES DES CONSOMMATEURS
« Vous avez compris l'importance de la présence des vignerons sur internet », lui a répondu la secrétaire d'État, avant de rappeler les enjeux de la vente de vin sur le web. « J'espère que le monde entier pourra bientôt découvrir vos produits et les terroirs qu'ils représentent grâce à ce site, a-t-elle continué. Vous avez trouvé l'outil pour répondre avec efficacité aux demandes des consommateurs. Alors je lance un appel aux vignerons indépendants qui ne sont pas encore sur le site : ne ratez pas le rendez-vous. »
La nouvelle plateforme de vente devrait être ouverte dans le courant du mois de janvier. Christophe Viet, fondateur du site Ventealapropriete.com et partenaire du projet, explique que ce site a l'avantage de permettre aux vignerons de « gérer eux-mêmes les informations et les prix de leurs produits ». Quant aux consommateurs, « ils pourront passer des commandes à plusieurs viticulteurs différents, facturés et livrés en une seule fois ». En effet, le stockage des bouteilles, centralisé à Mâcon, en Saône-et-Loire, et géré par la plateforme, permettra d'assurer des livraisons groupées.
Axelle Lemaire en première ligne sur le dossier de l'Icann
Thomas Montagne a profité de l'occasion pour remercier Axelle Lemaire de son implication dans le dossier de l'Icann. La secrétaire d'État a admis avoir « découvert, comme vous, que les extensions .vin et .wine pourraient être utilisées par des commerçants sans scrupules et peu respectueux de votre travail ». Elle a regretté qu'une telle situation puisse « mener à la contrefaçon et à tromper les consommateurs ». Axelle Lemaire insiste pour que « les professionnels aboutissent à un accord avec l'Icann pour protéger les AOP ».
 
             
          
  
                


 
											
 
                                     
                                     
                                    


 
                    
                     
                                             
                                             
                                             
                                             
                                             
                                            