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Plantations nouvelles 
Le négoce européen contre-attaque

Le Comité européen des entreprises vins et plusieurs organisations nationales du négoce ont adressé une lettre ouverte à la Commission européenne. Les signataires dénoncent les pressions exercées pour limiter les plantations nouvelles de vignes après le 1er janvier 2016.
Par Aurélia Autexier Le 22 avril 2014
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L

e ton monte au sujet du système d'encadrement des plantations de vignes nouvelles qui doit entrer en application au 1er janvier 2016. Si les grands principes semblaient acquis pour tous, il reste à les mettre en oeuvre et, dans ce cadre, la Commission européenne prépare deux projets d'actes délégués et d'exécution. C'est sur ces textes que la bataille fait rage. Pour la production, les propositions mises sur la table marquent le retour du spectre de la libération des plantations.

À l'inverse, les négociants craignent l'arrivée « d'un régime de plantation encore plus restrictif que celui des droits de plantation ».

Dans une lettre ouverte adressée à la Commission européenne le 15 avril, le CEEV (Comité européen des entreprises vins) et les organisations représentatives des négoces français (dont UMVin), espagnols, italiens, portugais, belges et grecs expriment leur inquiétude vis-à-vis des propositions faites par quatorze États membres dans une note commune datant de début mars.

LE NÉGOCE DÉNONCE UN PROTECTIONNISME

Selon les signataires, ces propositions favoriseront les vignerons en place au détriment des nouveaux entrants. Le négoce dénonce aussi le protectionnisme des appellations d'origine contrôlées et des indications géographiques protégées contre les vins sans indication géographique. Ils demandent une application « simple et transparente » du nouveau système qui doit entrer en vigueur en 2016.

Ils rappellent que l'augmentation annuelle des superficies viticoles est déjà limitée à 1 % au maximum. Un taux qui, selon eux, n'empêchera pas la régression naturelle de la surface du vignoble européen, étant donné que beaucoup de vignerons sont âgés.

Ils critiquent enfin vertement la position du groupe de quatorze États membres qui « dans une note commune, a exprimé sa position en faveur d'un régime encore plus restrictif que le précédent système des droits de plantation ».

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