e 4 mai, la chambre d'agriculture de Gironde s'est rendue sur le terrain pour évaluer les dégâts et apporter des conseils aux viticulteurs. « Une faible partie de ces 600 ha est très touchée, peut-être 10 % des parcelles, observe Cédric Elia, directeur de l'Adar des deux rives, à Cadillac. Nous sommes avant la floraison. Il est difficile d'être plus précis. »
Ce technicien a déconseillé aux viticulteurs de retailler les vignes touchées. « Nous avons fait des essais de taille après le violent orage de grêle de 2009. Ils n'ont pas été très concluants. En revanche, il y aura sûrement beaucoup d'effeuillage à effectuer en juillet. De nombreux rameaux ont été coupés à mi-hauteur par la grêle. Ils vont repousser en balai de sorcière. Il faudra effeuiller pour qu'il n'y ait pas trop d'entassement de végétation. »
Cédric Elia a également conseillé de démarrer la protection contre le mildiou et l'oïdium.
Par ailleurs, la chambre d'agriculture a sollicité l'administration pour faire constater les dégâts par une mission d'expertise. Elle va demander des mesures d'accompagnement pour faciliter l'achat de vendange et obtenir des baisses d'impôts fonciers pour les viticulteurs sinistrés.
« En cette période économique difficile, les dégâts provoqués par ce sinistre se rajoutent aux difficultés et cela peut mettre en péril la survie de certaines exploitations », déplore Bernard Artigue, président de la chambre d'agriculture.

 
             
          
  
                


 
											
 
                                     
                                     
                                    


 
                    
                     
                                             
                                             
                                             
                                             
                                             
                                            