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es phéromones désorientent les papillons mâles qui ne trouvent plus les femelles. Il n'y a donc pas d'accouplement, donc pas de pontes et pas de vers.
L'événement s'est déroulé en présence de Denis Thiéry, le directeur de l'unité de recherche santé végétale de l'Inra de Bordeaux, et de Jean-Paul Garraud, député de la Gironde et vice-président du groupe d'étude sur la vigne à l'Assemblée nationale.
Cette méthode est plus coûteuse qu'une lutte insecticide classique. Elle nécessite un regroupement des viticulteurs, car elle n'est efficace que sur des surfaces de 5 hectares minimum. Comme le rappelle la dépêche de l'AFP, la Champagne et l'Anjou sont deux vignobles moteurs dans la mise en place de cette technique.
Le vignoble bordelais est à la traîne. « Il y a un tournant à prendre, car c'est l'avenir, a souligné Jean-Paul Garraud. Je vois venir le procès en sorcellerie que l'on pourrait faire aux viticulteurs français avec l'utilisation des pesticides. »
Le député UMP a également rapporté avoir eu « une oreille attentive » de la part du ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire et estime qu'il faut rapidement « étudier quelles aides l'État pourrait apporter ou imaginer un système incitatif ». Pour le député de la Gironde, « il est important que les collectivités territoriales s'engagent aussi dans cette voie ».
