« Dans les parcelles concernées, les viticulteurs font depuis plusieurs années une mono-utilisation de glyphosate essentiellement pour des raisons technico-économiques liées à la crise viticole mais également du fait de la disparition de certaines matières actives comme le diuron, poursuit Thierry Favier. En septembre dernier, nous avons donc prélevé des échantillons de graines dans les parcelles, notamment dans une, située sur la commune de Fournès pour les faire analyser. D'après les résultats, il s'agit bien d'un cas de résistance sur cette parcelle. Pour l'autre échantillon, nous attendons des résultats complémentaires. »
La nouvelle est en cours d'officialisation. « Apparemment, le facteur de résistance est de 3, c'est-à-dire qu'au laboratoire, il faut trois fois la dose de glyphosate autorisée pour que le produit soit efficace », complète Jacques Grosman, l'expert vigne de la protection des végétaux. L'espèce d'érigéron concernée serait Conyza sumatrensis (Erigéron ou Vergerette de Sumatra).