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Les coops vent debout contre la relance des VSIG
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Gard 
Les coops vent debout contre la relance des VSIG

Les caves coopératives du Gard s'élèvent contre la relance des VSIG, une des mesures du plan stratégique que Jérôme Despey a adressé au ministre de l'Agriculture. Dans une lettre ouverte à Stéphane le Foll, Gérard Bancillon, président de la cave de Bourdic, dénonce la position prise par FranceAgriMer, en contradiction avec celle exprimée par la base.
Par Michèle Trévoux Le 26 juin 2014
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Les coops vent debout contre la relance des VSIG
L

e Gard donne de la voix. En l'occurrence celle de Gérard Bancillon, le président de la cave de Bourdic, soutenu par la quasi-totalité des coopératives du Gard, qui s'insurge contre une mesure du plan stratégique adopté par le conseil vins de FranceAgriMer à l'unanimité en mai.

« On se moque de nous. Relancer la production des VSIG en ouvrant leur droit à de nouvelles plantations, c'est déstabiliser toute une filière. Cette mesure du plan ne reflète pas la position de la base. »

Dans une lettre ouverte à Stéphane Le Foll, le président de la cave soutient que « l'ensemble des régions françaises a répondu non à la quasi-unanimité, par le biais de la Cnaoc et de la confédération des vins à IG, d'une part parce que le risque de pollution des autres segments par les vins de table est évident (il n'existe aucune cloison étanche entre ces différentes catégories), mais surtout car ce segment n'est pas rémunérateur, c'est pour cela que plusieurs milliers d'hectares ont été arrachés dans notre région ».

MISE EN GARDE

Selon Gérard Bancillon, contrairement à ce qu'indique le rapport présenté au ministre, ces vins ne répondent pas à une demande du marché, et d'ailleurs « les négociants français ne veulent pas s'engager et refusent de contractualiser ces VSIG ».

Il souligne par ailleurs que les VSIG, initialement prévus pour les marchés export, sont très majoritairement vendus en France. « Cette mesure répond à une demande d'une partie du négoce qui souhaite une augmentation de la production pour faire baisser les cours des vins IGP et AOP. On ne comprend pas pourquoi nos représentants sont favorables à cette orientation. »

Gérard Bancillon conclut sa missive par une mise en garde : « Faites attention, le chant de certaines sirènes pourrait diriger la filière viticole dans un gouffre alors qu'elle se porte si bien actuellement. »

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CHATEAU TROIS COLOMBES LES RAMEAUX Le 29 avril 2016 à 23:24:31
Je suis pour une fois presque d\'accord avec la cooperation. En effet il faut de la souplesse. Mais il faut un projet realiste et répondre aux besoins du marche . Je suis d\'accord pour les 1% de plantation nouvelle Mais il faut faire attention car 1% de 800000 hectares actuel si je ne me trompe pas nous donne 8000 hectares avec une production de 150 hls hectare au goutte à goutte nous donne 1200000 hls de plus chaque année. Dans 10 ans cela fera 12 millons d\'hls. Nous devons produire des nouveaux vins avec un marché sécurisé, sinon nous ouvrirons de nouveau les distillations comme en 1992 1993 1994 1995 Nota /je n'avais pas vu la date du reportage 2014 et il est interessant de voir qu'en 2016 avec environ 900000 hls de pays d'oc en plus et une importation massive de vins d'espagne les cours sont en train de chuter avec des retiraisons tres en retard. 2005 . Par conséquent le marché doit etre absolument géré de la façon suivante chute des ventes de 10% recolte suivante obligation de produire 10% de moins par producteur. Et inversement ventes en progression de 10% possibilite de produire 10% de plus. Je sais ,certains vont me dire ,nous sommes antiliberaux,mais je prefere une certaine securite que mourir de liberté au nom de vendre toujours moins cher. Le Vin n\'est plus un produit aliment . C\'est un produit plaisir et il doit le rester.
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