e petit village de Niederkumbd, siège de l'entreprise Ero, en Rhénanie-Palatinat, à l'ouest de l'Allemagne, a connu le 27 juillet 2014 une journée d'effervescence. Comme tous les trois ans, le constructeur a tenu sa journée portes ouvertes dans cette commune d'à peine plus de 300 habitants.
Un événement ! Plus de 4 000 visiteurs, allemands, mais aussi autrichiens, suisses ou hongrois, ont fait le déplacement pour découvrir le site de production de la machine à vendanger Grapeliner 6000 et l'ensemble de la gamme d'outils développés par Ero et sa filiale Binger : rogneuses, prétailleuses, effeuilleuses, palisseuses, machine à tirer les bois.
La société Ero, portée par la dynamique du secteur de l'agroéquipement et de l'économie allemande, se porte bien. Elle produit 45 machines à vendanger par an (cinq unités de plus par an depuis cinq ans) et 1 500 outils vendus sous les marques Ero et Binger. Le chiffre d'affaires de Ero, Binger et Emo, sa seconde filiale spécialisée dans la découpe au laser, est en progression de 10 à 15 % par an depuis dix ans. En 2013, il atteint 26 millions d'euros. 6 % sont investis en recherche et developpement.
La société emploie actuellement 180 personnes à Niederkumbd et à Bingen, siège de Binger, rachetée par Ero en 2006.
Ero réunira sous peu l'ensemble de sa production sur un site unique à Simmern, à quelques kilomètres de son siège actuel (voir la photo avec la grue). Le nouveau site, dont le chantier doit débuter cet automne, sera opérationnel au printemps 2016. Il offrira une surface couverte de 15 000 m², soit près du double des deux sites existants confondus.
Ero continuera de produire ses outils sous les deux marques Ero et Binger. « La société Binger jouit d'une bonne notoriété, notamment en France », justifie Michaël Erbach, directeur de l'entreprise.
Au cours d'une journée très animée, les participants ont pu observer le robot de soudure au travail et apprécier la précision de l'automate de découpe au laser. « Toutes les pièces mécaniques sont fabriquées ici, sur place ou par des sous-traitants de la région », souligne Michaël Erbach.