ur ses 60 ha de céréales, Frédéric Richer a irrigué 5 ha grâce aux traitements des effluents vinicoles de 73 vignerons de l'AOC Bourgueil.
Construite en 2006, sur des terrains en friche, la lagune a été financée par les vignerons de Bourgueil, avec le soutien de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil général d'Indre-et-Loire. Les effluents sont aérés en continu par hydro-injection ce qui permet leur dépollution au bout de six mois?
« Inscrite dans une logique de développement durable, cette réalisation pilote a été possible grâce au travail de conviction effectué auprès des vignerons », explique Michel Delanoue, président de la Cuma BEL (Bourgueil Environ Lagunage) exploitant la lagune. « Chaque vigneron paye 1,50 ?/hl HT récolté sur la base des déclarations de récoltes officielles. Pour un vignoble de 20 ha cela représente environ 1 500 ? HT/an », ajoute-t-il.
Le céréalier adhérent de la Cuma puise dans le bassin l'eau propre pour ses parcelles. « Cette année, j'ai pu arroser à trois reprises une de mes parcelles de blé. Je garde encore un peu d'eau pour irriguer fin août le colza que je vais semer. Sans cet apport, mes récoltes seraient très mal engagées », explique l'agriculteur exploitant.
Indre-et-Loire
Des effluents vinicoles contre la sécheresse
À Benais, au coeur de l'appellation Bourgueil, les vignerons ont construit une lagune pour collecter et traiter les effluents qu'ils produisent lors de l'élaboration des vins. Aujourd'hui, cette réserve d'eau de 5 000 m2 est utilisée par un céréalier.
Par C. G. Le 31 mai 2011
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