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« C'est le plus grand salon mondial », explique Robert Beynat, directeur général de Vinexpo. Les acheteurs viennent y chercher un dialogue direct avec les patrons des entreprises du vin et des spiritueux.
Pour faciliter la découverte de l'offre, Vinexpo a prévu, pour la première fois, les « Tastings by Vinexpo ». Ces dégustations thématiques, ouvertes à tous les visiteurs, seront organisées sur 4 500 m2. 20 000 verres y seront servis par jour. Les visiteurs pourront ainsi découvrir l'offre des exposants.
« Vinexpo c'est surtout une grande fête », a déclaré à l'AFP le célèbre critique en vins américain Robert Parker, « la plupart des acheteurs en vins du monde vont rencontrer leurs fournisseurs et passer du bon temps ».
Le salon affiche déjà un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros et prévoit 80 millions d'euros de retombées économiques pour le grand Bordeaux.
Après la France, l'Italie est le deuxième pays exposant, confirmant son importance sur la scène mondiale. L'Italie est en effet devenue le premier pays producteur au monde, devant la France. L'an dernier, elle a récolté 49,6 millions d'hl et la France, 46,2 millions d'hl.
« Avec la baisse de la consommation intérieure en France, tous les négociants sont de plus en plus appelés à exporter », commente Robert Beynat.
« Il faut plus que jamais se concentrer sur les États-Unis », préconise Xavier de Eizaguirre, président de Vinexpo. Les États-Unis, premier pays consommateur en valeur, doivent le devenir en volume dans les cinq ans qui viennent.
L'Asie est un autre pôle de croissance. Avec la Chine et l'Inde, un « nouveau monde est en train de naître », selon Robert Beynat. De l'autre côté du globe, l'Argentine, qui arrive en force à Vinexpo, sera « le prochain grand concurrent de la France » sur le marché mondial, estime-t-il.
La seizième édition de Vinexpo doit être inaugurée dimanche par le ministre des Affaires étrangères et maire de Bordeaux, Alain Juppé et le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire.
