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Christophe Commeau, Business France : « Je souhaite que nous innovions de plus en plus ! »
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Christophe Commeau, Business France : « Je souhaite que nous innovions de plus en plus ! »

Par Marion Ivaldi Le 16 avril 2015
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Christophe Commeau, Business France : « Je souhaite que nous innovions de plus en plus ! »
 

 

Chef du service Vins, Spiritueux, Boissons pour Business France - Export , Christophe Commeau explique les orientations de la nouvelle entité Business France, née en janvier 2015 du rapprochement entre UBIFRANCE et l'AFII. Cette nouvelle agence regroupe 1500 collaborateurs qui travaillent dans 70 pays et 90 bureaux. Le secteur des vins et spiritueux rassemble, quant à lui, 15 personnes en France et 60 personnes de par le monde. Les missions de Business France sont triples. Elle est chargée du développement international des entreprises et de leurs exportations, du service aux entreprises étrangères souhaitant investir en France dans des projets créateurs d’emploi et de la communication internationale sur l’image économique de la France.

Dans cette interview, Christophe Commeau livre également son ambition pour le service vins qu'il dirige et analyse les grands enjeux pour l'export des vins français.

 

 

 

Crédit photo : DR

Quel bilan tirez-vous des actions de l'ancienne agence Ubifrance en 2014 ?

2014 fut une belle année ! Nous avons accompagné 1500 entreprises du secteur vins et spiritueux à travers différentes actions. Nous avons emmené 350 clients exposants sur 6 Pavillons France à travers le monde, nous avons organisé une trentaine de dégustations collectives (ouvertes à tous) et une vingtaine de dégustations pour des grands-comptes (interprofessions, régions…). Ces actions visent à promouvoir les vins français et, en la matière, je souhaite que l'on innove de plus en plus. Lancées il y a trois ans, nos Masters Class sont la preuve que de nouveaux formats de promotion sont attendus tant par les entreprises françaises que par les prescripteurs. Nous en avons organisé une centaine de formations en 2014 et touché quelques 3500 personnes.

 

Vous parlez d'innovations. A quoi peut-on s'attendre pour 2015 ?

Avant la fin de l’année, nous lancerons sur Internet une plate-forme de mise en relation entre les entreprises viticoles françaises et les acheteurs. L'idée est toute simple. Nous confierons aux acheteurs un accès individuel leur permettant d'accéder au site web. Ils pourront alors renseigner des critères de recherche comme une fourchette de prix, une région... Le site, lui, proposera alors les différentes entreprises qui répondent à sa recherche. Ce site répond à notre volonté de faciliter toujours davantage la mise en relation des entreprises. Il nous sera également utile pour mieux connaître les produits recherchés par les acheteurs.

Par ailleurs, comme cela a été initié sur la zone Benelux, nous proposerons davantage de rencontres avec les acheteurs étrangers des réseaux de grande distribution.

 

 

Parlons un peu marché. Aujourd'hui, toutes les entreprises françaises ont les yeux rivés sur les Etats-Unis. Qu'en pensez-vous ?

Je me réjouis de voir que ce marché redevienne à la mode. Ca ne peut être que positif ! Pour autant, la reprise économique et le taux de change favorable, ne doivent pas faire oublier que c'est un marché sélectif : la moitié des Etats ont des monopoles d'achat. L'attrait de ce marché ne doit pas, non plus, conduire à délaisser la Chine, marché qui est en recul cette année. Ce serait une erreur ! Il convient de prendre du recul et regarder les chiffres de croissance sur plusieurs années. La Chine reste un pays d'avenir avec une classe moyenne qui apprend à connaître le vin et qui consommera certainement davantage dans les années à venir!

N’oublions pas également l'Afrique. C'est un marché nouveau mais porteur. L'Angola, le Nigeria, le Cameroun sont des marchés à saisir. Ils ne sont pas simples et se méritent : les volumes sont faibles et les circuits de distribution compliqués. Mais ceux qui y mettent les pieds aujourd'hui, en profiteront demain.

 

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