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Chili : le marché du vin
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Chili : le marché du vin

Par Renée Kantor Le 01 mars 2012
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Chili : le marché du vin
L

e Chili est un pays du Nouveau Monde viticole, avec un développement dont la rapidité n'est pas sans rappeler l'Australie. Mais alors que la filière australienne fait face à une crise majeure, le Chili a surmonté la crise économique internationale et se pose comme un acteur majeur et durable du monde viticole. Cette filière connaît un développement soutenu depuis la fin des années 1980. Ses efforts se concentrent dans le développement quantitatif et qualitatif de sa production, les Chiliens affirmant « qu'ils ne sont pas prédestinés à ne produire que des vins à faible coût ».

Les expéditions mondiales de vins chiliens ont été multipliées par 6 depuis 1990 et représente aujourd'hui près de 70 % des volumes produits. Au niveau mondial, le Chili est le 5ème exportateur mondial de vin, représentant à peu près 5 % des échanges mondiaux. Le Chili est ainsi considéré comme étant un pays producteur de vin solide et durable. Pour ce qui est de la consommation de vins, les Chiliens sont encore très peu familiers avec ceux étrangers, notamment européens. Cependant la culture du vin est bien implantée dans le pays, et vu le succès du plan de relance de la consommation mis en place par le gouvernement, la demande de vins étrangers devrait continuer à croître à l'avenir.

Présentation du pays

Données Géographiques

Amérique Latine

Superficie: 756.950 km2

Capitale : Santiago du Chili

Découpage administratif : le Chili est divisé administrativement en 15 régions, subdivisées en provinces, elles-même divisées en communes.

Fuseaux horaires : En été, il faut ajouter 6 heures à l’heure française pour connaître l’heure chilienne. En hiver il faut en ajouter 4. Durant une période transitoire (au printemps et à l'automne) le décalage horaire est de 5 heures .

Situation : côte pacifique de l'Amérique du Sud

Dimension : long de 4 265 kilomètres (du nord au sud), le Chili présente une largeur maximale d’à peine 349 km (à Antofagasta), et ne devient qu’une étroite bande de terre d’un peu plus de 15 km (à Puerto Natales, complètement au sud du Chili).

Superficie : 756 945 km2

La montagne occupe 80% du territoire.

Point culminant : Ojos del Salado à 6 893 mètres.

Climat : le nord du Chili est très aride. Les déserts tels que celui d'Atacama peuvent rester de nombreux mois sans recevoir une goutte de pluie. Le climat est tempéré et sec au nord (région des déserts). Au centre le climat peut être assimilé à celui de la Méditerranée et permet la culture d'arbres fruitiers, de vigne et d'olivier.

 

 

Données générales

 

Langue officielle : Espagnol

Démographie : 17,4 millions d’habitants

Population des principales villes : Santiago (4,7 millions d’habitants) ; Valparaiso (876 022 habitants); Concepción (216 061 habitants) ; La Serena (208 940 habitants) ; Antofagasta (285 000 habitants).

Taux de natalité: 14,33 naissances / 1 000 habitants

Taux de croissance: 0,8%

Monnaie : peso chilien (1 CPL = 0,0016 € le premier mars 2012)

 

 

Données sociales :

Classement mondial selon l'Indice de Développement Humain : 45 /169.

Pourcentage de population vivant dans des conditions de pauvreté : 15,1 % en 2009 (pour 45,1 % en 1987).

Salaire mensuel moyen brut : 332.866 pesos (soit 520 euros).

Espérance de vie : de 78,4 ans en 2009 (75,7 ans pour les hommes et 81,2 pour les femmes), l’une des plus importantes espérance de vie américaines.

Taux de mortalité infantile : 7,9 %.

La production chilienne : un peu d'histoire

XVI siècle

Les premiers plans de Vitis vinífera sont arrivés en Amérique avec les premiers missionnaires espagnols, afin de célébrer l’eucharistie. Les premières vignes chiliennes auraient été plantées par le prêtre Francisco de Carabantes en 1548 pour les besoins de la messe. Des années plus tard, les conquistadores Diego Pizarro del Pozo et Clavijo Gálvez ont introduit de nouveaux ceps et de nouvelles techniques de vinification au Chili. Les ceps espagnols correspondaient à la variété noire País (ou Misión en Californie).

 

XIX siècle

Les voyages transatlantiques du XIXème siècle ont non seulement facilité le commerce international, mais aussi permis que de riches Chiliens voyagent en Europe. Ils en ont rapporté de nouvelles coutumes, autant alimentaires qu’architecturales, ainsi que des pieds de vigne. De nouveaux vignobles en sont nés, peuplés des variétés françaises (cabernet sauvignon, merlot, malbec, carmenère, sauvignon blanc et sémillon). Les régions vinicoles les plus proches de la capitale ont prospéré, comme Maipo, Rapel et Aconcagua.

Ce tournant qualitatif a marqué l’essor de la viticulture chilienne, aidée en cela par l’irrigation quasiment systématique des vignobles et l’adoption du vin comme boisson quotidienne auprès des Chiliens. De plus, la crise phylloxérique a épargné le Chili, qui n'a jamais été victime de cet insecte (les vignes y sont toujours franc de pieds : sans porte-greffe).

 

XX siècle

 

En 1902 le vin a été fortement taxé, ce qui a découragé consommation et production. Par la suite, la Prohibition pratiquée aux États-Unis a contribué à la baisse des exportations chiliennes et à terme de sa production. Entre 1938 et 1974, la plantation de nouveaux ceps était interdite. La production de vins fins pour les marchés étrangers a redémarré dans les années 1980, quand des professionnels de la filière ont reconnu la qualité des produits chiliens et ont décidé d'investir dans leurs vignobles. Des entreprises internationales comme Miguel Torres, Domecq, Château Margaux et Lafite Rotschild sont devenus des acteurs du vignoble chilien, relançant ses exportations. La production a égalmeent connu une nette amélioration technologique, conjointement à une régulation et législation de la production de vin.

La production chilienne : les terroirs du vignoble

Le Chili est le 8ème pays producteur de vin dans le monde. Sa production dépasse maintenant les 10 millions d'hectolitres et la tendance est toujours à la hausse.

Le pays est également le 7ème exportateur mondial de vin en volume, la viticulture est l'un des atouts du Chili à l'export et ses exportations de vin ne cessent d'augmenter (en particulier vers l'Europe et l'Asie).

Le vignoble chilien s'étend principalement sur la moitié nord du Chili, pour en voir le détail, se référer à la carte ci-dessous. Le Chili viticole se divise globalement en 4 régions (Coquimbo au nord, Acongua au nord de Santiago, la vallée centre et la région sud), elles-même divisées en vallées.

 

Le vignoble chilien se trouve généralement dans des vallées qui se trouvent en cuvette entre les influences marines (Océan Pacifique) et andines (la Cordillère des Andes s). Des effets de Foehn en résultent, comme on peut le voir sur le schéma ci-dessous.

 

Les principaux terroirs  chiliens sont :

- Coquimbo à l’extrémité nord, avec comme sous-ensembles les vallées d’Elqui, de Limarì et de Choapa.

La Vallée d'Elqui, à à 500 kilomètres au nord de Santiago, forme la frontière septentrionale des régions viticoles chilienns. Ici les conditions climatiques pour la viticulture sont excellentes. La vallée est bien aérée et sèches. Les précipitations annuelles sont seulement de 130 mm. De plus il dispose l'irrigation intégrée y est très développé (de grands étangs sont branchés à des canalisations). Les sols sont profonds, riches en nutriments et possédent d'importante capacités de réserve hydrique. Tout cela permet la récolte de raisins mûrs et doux, à partir desquels le pisco (boisson nationale chilienne) est produit. Les cépages les plus cultivés dans cette zone sont le cabernet sauvignon, le merlot, la carménère et le chardonnay.

- Aconcagua au centre nord, avec les sous-ensembles d’Aconcagua, de Casablanca, de San Antonio, de Leyda et de Lo Abarca.

La Vallée d'Aconcagua offre des conditions climatiques idéales pour la viticulture, avec des amplitudes thermiques importantes (jours chauds et nuits fraîches et humides). Les sols sont sablonneux et rocailleux, avec des sédiments fluviaux riches en minéraux et en matière organique. La production de vin a commencé en 1870, c'est le syrah qui est le cépage le plus renommé de cette région, même si les surfaces cultivées dépassent à peine les 10 %.

- la Vallée Centrale, notamment représentée par Maule, mais également Maipo Rapel, Cachapoal, Colchagua et Curicò.

Le climat de la vallée est méditerranéen : frais, avec des hivers pluvieux. Les sols sont acides et argileux, ce qui réduit les rendements, mais permet une qualité accrue des raisins. Dans la Vallée de Maule, on cultive les variétés renommées des vins rouges et blancs (Cabernet sauvignon, carménère, merlot et malbec).

A 250 km au Sud de Santiago, le vignoble de la vallée de Maule (prononciation : mow-lay) est l’un des plus importants et anciens du Chili. Le climat y est méditerranéen, avec des étés secs et des hivers relativement doux et peu pluvieux.Ce vignoble est représentatif des orientations de la viticulture chilienne actuelle. Suite au plan de restructuration viticole amorcé en dans la seconde moitié des années 1990, Maule a su délaisser la logique productiviste à destination du marché domestique, pour se tourner vers une production plus qualitative (les progrès en vinifications et en viticultures sont flagrants) qui s’appuie sur une logique de commercialisation complète. Des campagnes de plantation ont eu lieu au début des années 2000, amenant à 31 483 hectares le vignoble de la callée de Maule. On y trouve principalement du cabernet sauvignon (29,6 %) du merlot (9,3 %) et du sauvignon blanc (5,2 %).

- Les régions du Sud : Itata, Biò Biò et Malleco.

La Vallée d'Itata est traversée par les rivières Itata et Ñuble. Son climat est caractérisé par des jours frais, avec un temps venteux en été et pluvieux en hiver. Ses sols sont sablonneux et riches en minéraux ce qui permet de hauts rendements. Des surfaces boisées étendues se relaient aux vignes situées dans les pentes arbritées des cordilléres. La frontière la plus australe des zones viticoles chiliennes se trouve le long de la rivière Bío Bío, à environ 500 kilomètrres de Santiago. Cette vallée, comme chez le voisin Valle de Itata, cultive depuis des centaines d'années les ceps rustiques comme le raisin país et le muscat, pour la production de vins de table.

La production chilienne : évolution des surfaces

Selon le cadastre viticole national de 2010, la superficie de vignes de raisin de cuve a atteint 116 830 hectares. Soit une augmentation de 4,8% des superficies par rapport à l'année 2009 (111 524, 96 ha). Pour les vins d’appellation d'origine, c’est la région de la Maule qui se démarque avec une production de 3,81 millions d’hectolitres (+5 % par rapport à 2010). La région Libertador General Bernardo O'Higgins représente 2,73 millions d’hectolitres, (+13 % ) et celle de Métropolitana compte pour 99,4 millions de litres (0,99 millions d'hectolitres) mais affiche une croissance de 28 %.

Comme on peut le voir sur le schéma ci-dessous, l'accroissement des surfaces viticoles chiliennes est soutenu. L'augmentation semble cependant se tasser, après un fort pic de plantations en 2002-2005.

Le diagramme ci-dessous donne les parts de surface des 10 cépages les plus plantés au Chili. Le cabernet sauvignon représente le tiers des surfaces chiliennes, suivi de loin par le trio sauvignon blanc-merlot-chardonnay. La carmenère connaît une progression soutenue, les organismes professionnels chiliens pariant sur ce cépage et son avenir proche du malbec argentin.

La production chilienne : évolution des volumes produits

En 2011, la production de vin était de 10,46 millions d'hectolitres (+14,3 % par rapport à 2010 ). En 2012, les prévisions de vendanges chiliennes sont supérieures à celles de 2011, certains avançant plus de 11 millions d'hectolitres. Ce serait un record de production pour le Chili. La hausse des cours des vins chiliens en 2011 auraient poussé les vignerons à chercher des rendements toujours plus élevés. Les incendies de début janvier 2012 n'auraient pas d'impact majeur sur la production, seulement 170 hectares de vigne ayant été brûlées.

Comme le résume le tableau ci-dessous, ce sont surtout les vins sans indication géographique qui ont vu leur production s'accroître en 2011.

Depuis la fin des années 1990, la production chilienne est montée en flèche, conservant une dominante de vins d'appellation.

Comme on peut le voir sur le diagramme ci-dessous, les plus grandes régions productrices de vins se trouvent dans les régions du Maule, Libertador General Bernardo O'Higgins et Métropolitaine. Ces quatre zones représentent 90,1 % du total de vin produit au Chili. La Région de Maule représente à elle seule 45,9 % de la totalité du vin produit dans le pays.

 

En 2011, les vins d'appellation d'origine représentent 79,2 % du volume total déclaré. Il reste 1,18 millions d'hectolitres (11,3 %) correspondant aux vins sans appellation d'origine ni de cépage, et 0,99 millions d'hectolitres correspondant aux vins provenants de raisins de table (9,5 % du total déclaré).

En 2011 la production de vins d’appellation d'origine atteint 8,28 millions d’hectolitres. 2/3 de ce volume est composé de vins issus de cépages noirs (5,57 millions hl) et le tiers restant de cépages blancs (2,71 millions hl). En 2011, les vins de cabernet sauvignon représentent 34 % de la production totale de vins d’appellation. Les vins de sauvignon viennent ensuite avec 13 % des volumes, puis ceux de merlot (12 %), de chardonnay (10 %), de carmenère (8 %) et de syrah (7 %).

(Source : SAG, 2012)

La production chilienne : réglementation

La situation de la viticulture chilienne était arrivée à un point critique dans les années 1980, avec une surproduction de raisins et des ventes à bas prix. La filière et l'État ont alors rédigé conjointement les réglementations qui régiraient les produits avec appellation d'origine (denominacion de origen).

Il a été décidé de donner un plus grand soutien aux vins avec appellation d'origine, une distinction qui a été créée en 1979. A partir de 1994, un soutien légal plus consistant a été mis en place, avec la promulgation du décret n° 464, établissant une nouvelle classification de la production viticole. Le pays est divisé en 5 régions viticoles, 13 sous régions, 7 zones formées et 44 aires.

Les zones d’appellation, ainsi identifiées sont parfaitement délimitées en employant la division administrative et en étroite relation également avec la topographie (vallées et fleuves). Les dénominations d’origine peuvent être mentionnées sur les étiquettes lorsque 75% minimum du vin provient du lieu indiqué. Le cépage peut être indiquée sur l’étiquette lorsqu’elle représente 75% au moins du vin produit et si elle est mentionnée dans le décret. Il faut que 75% au moins du vin proviennent de l’année de récolte pour que la date soit mentionnée sur l’étiquette

Le Chili a donc développé une stratégie viticole basée sur l'appellation d'origine géographique, qui constitue une position intermédiaire entre l'appellation d'origine européenne et l'indication d'origine américaine. La mention de cépage, permet de faire face au marché international tout en mettant en avant la qualité des produits.

Le contrôle des normes est effectué par le Service d’Agriculture et d’élevage (SAG) du ministère. Des entreprises de certifications autorisées, publiques ou privées, effectuent les actions de contrôle en accord avec le SAG. Les vins de table sont aussi soumis à certaines contraintes, notamment sur l'étiquetage, mais moins strictes.

La production chilienne : une interprofession orientée vers le durable

L'interprofession chilienne : Vinos de Chile

La structure de promotion officielle Vinos de Chile regroupe 92 entreprises, soit 90 % de la production vinicole totale. Selon ses estimations, la progression annuelle des vins vins chiliens s'élèvera à 9% en valeur chaque année pendant 10 ans, les volumes progresseraient de 6% d’ici 2020.

Depuis 2009, l’organisation développe une ambitieuse stratégie basée sur le développement durable et la biodiversité des vignobles. La promotion et la communication des vins chiliens s'axe sur le message : « Chili, le choix naturel ». En 2011 une Charte de viticulture durable était rédigée par Vinos de Chile. Cette chartea pour but de mettre en place progressivement des pratiques durables dans la filière chilienne. Ces dispositions se veulent à la fois écologiques, sociales et économiques à travers les trois volets de la Charte : le vignoble, la cave et les responsabilités sociales. Des conseils techniques et pédagogiques seront progressivement ajoutés à la Charte par les divers groupes de réflexion (amélioration de l’efficience énergétique, mise en place de stations météorologiques témoins...), afin de la perfectionner.

En janvier 2012, les premières exploitations à respecter cette démarche ont reçu la certification officielle « développement durable chilien ». Malgré son ambition affichée, la certification durable chilienne reste encore imparfaite. Actuellement, les 14 entreprises qui peuvent afficher le label « vin chilien certifié durable » ne répondent en fait qu'au premier parties (travaux de chais et responsabilités sociales) les autres devraient être certifiées dans l’année, tandis que 24 domaines commencent les démarches de certification.

Pour Rene Araneda (président de Vinos de Chile), « la charte est le pilier de la stratégie viticole chilienne. Nous avons toujours pour objectif de devenir en 2020 le premier producteur de vins certifiés durables du Nouveau Monde. Il est impératif que nous innovions pour y parvenir. La rédaction et l’application de notre charte durable répond à ces objectifs. »

Le Code National pour une viticulture durable, créé par l'industrie chilienne se compose de 3 chapitres : ·

Le Chapitre Vert : celui-ci s'occupe de ce qui arrive dans le vignoble même et les pratiques viticoles utilisées (nutrition du sol, irrigation, contrôle des pressions phytosanitaires...).

Le Chapitre Rouge : celui-ci s'occupe des étapes qui suivent les travaux à la vigne (élaboration des vins, efficacité énergétique, conservation de l'eau, déchets solides et liquides...) ·

Le Chapitre Orange : il aborde les ressources humaines, la relation et les interaction avec la communauté locale...

La production chilienne : quelques acteurs majeurs

Trois vignobles chiliens représentent 30% des parts de marché d’exportation en valeur en 2010 ; les 343 vignobles restants se partageant 70% des parts de marché restantes

1- Viña Concha y Toro : deuxième producteur mondial de vin (9 300 ha cultivés) derrière l’australien Treasury Wine Estates. L’entreprise représente 18% des parts de marché (280M USD FOB) d’exportation au Chili, pour 14,5% du volume total exporté.

2- Viña San Pedro : deuxième exportateur du pays avec 6% des parts de marché pour 5% de volume total exporté. San Pedro a investi depuis 2007 plus d’1 million de dollars USD en R&D (mécanisation, sélection variétale et analyse des potentiels oenologiques...) ;

3- Viña Cono Sur : 3e exportateur du pays avec 6% de part de marché pour 6% de volume total exporté. Cono Sur investit dans la recherche de techniques biologiques de contrôle des maladies et ravageurs de la vigne.

On recense par ailleurs 9 domaines nés d’un rapprochement franco-chilien :

1.Viña Barón Philippe De Rothschild, Buin

2-Casa Lapostolle,  Santa Cruz

3-Viña Alma Viva, Puente Alto

4-Viña Aquitañia, Peñalolén

5-Viña de Larose,  Requinua

6-Viña del Nuevo Mundo, Santa cruz

7-Viña Hacienda Araucano, Lolol

8-Viña de los Vascos, Peralillo

9-Viña William Fevre, Santiago

Le marché du vin chilien : Stocks et Plan Stratégique 2020

L'état des stocks :

Les stocks sont la résultante de l'offre (ici la production) et des demandes (consommations domestiques et étrangères). Selon la SAG (Servicio Agrícola y Ganadero, ou service de l’agriculture et des élevages), à la fin de 2010 il y a eu une réduction substantielle des stocks, atteignant 7,01 millions d’hectolitres. Cela représente une diminution de 16,7 %, par rapport aux 841,6 millions de litres de 2009. Le tremblement de terre de 2010 a contribué a cette réduction, tout en menant à une hausse substantielle des prix des matières premières nécessaires à l'élaboration de vins. En 2010, la demande s’est également accrue suite au fort développement des exportations de vins chiliens.

En 2011, les prix ont augmenté notablement par rapport à l'année précédente. En particulier pour les variétés peu populaires, comme le Pais et le Muscat, qui connaissent une forte croissance de leur prix depuis la campagne 2010. Les prix des vins en vrac sur le marché domestique montrent également une augmentation. Tout cela témoigne d'un retour à une situation d’équilibre pour le marché du vin chilien.

 

Plan stratégique 2020 :

Pour le Chili, l’exportation des vins et alcools est le troisième poste d’expéditions agricoles en valeur en décembre 2011 (derrière les fruits et la cellulose). Le principal alcool produit au Chili est le Pisco, une eau de vie répandue en Amérique Latine (on en produit également au Pérou). Le vin de base est issu du moscatel, une variété locale du muscat d’Alexandrie. Le vin subit un léger vieillissement avant la distillation. L’alambic traditionnel est dit à repasse, comme en pour l'élaboration de cognacs. Bien connu aux Etats-Unis, il était quasi introuvable en France il y a encore 20 ans. On le consomme nature ou en cocktail.

L'association Vinos de Chile a établi un Plan Strategique 2020 pour la filière. L'objectif stratégique général est de croître à une taxe par an de 9,5 % en valeur en moyenne, atteignant US$ 3,000 millions FOB de vin embouteillé comme retour de l'industrie en 2020. Cela est basé sur les opportunités que le Chili voit sur le marché international et soutenu par une croissance historique, représentée dans le diagramme suivant.

Le graphique qui suit montre la croissance moyenne de 20 dernières années et se projette pour les 11 années suivantes, tant pour le prix comme pour le volume exporté de vin embouteillé :

Le graphique suivant montre l'évolution qui a eu l'industrie nationale dans son prix moyen annuel d'exportation de vin embouteillé.

Le marché du vin chilien : destination et marchés exports

Les exportations des vins embouteillés avec appellation d'origine ont augmenté, en 2011, de 3,7 % en volume et de 11,4% en valeur par rapport à l'année précédente. Le Chili a ainsi exporté 3,96 millions d'hectolitres pour une valeur de 1,32 milliards USD( données Oficina de Estudios y Políticas Agrarias, Ministerio de Agricultura Chile). Cette valeur est de 2,7% en dessous des 1,35 milliards projetés par le Plan Stratégique 2020. L'objectif n'a pas été atteint probablement en raison d'un troisième trimestre de l'année ou il y a eu une stagnation des exportations, cependant partiellement récupérées durant le quatrième trimestre.

Les exportations positionnent le Chili en septième place des pays exportateurs de vins, talonnant fortement l'Australie. Le taux de croissance des exportations du Chili sur la période 2000-2009 est de 12 %, alors qu'il n'est que de 7 % pour la France mais qu'il atteint 22 % pour la Nouvelle-Zélande. En ce qui concerne les marchés de destination, il apparaît que les exportations sont principalement à destination des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada, des marchés traditionnels comme on peut le voir sur les diagrammes de destination des vins chiliens ci-dessous. On remarquera également que le poids des exportations est croissant dans la destination des vins chiliens, le marché domestique représentant en l'an 2000 46 % des volumes, tandis qu'il n'en représente plus que 31 % en 2009.

Evolution de marchés de destination (2000-2009).

Source : SAG et Wines of Chili

Pour les vins d'appellations, les marchés principaux à l'exportation en 2011 sont les suivants :

Pour les vins effervescents, les marchés principaux à l'exportation en 2011 sont les suivants :

En 2011, les vins embouteillés représentent 66 % des exportations de vins chiliennes en volume et 83,7 % en valeur. Ces vins sont principalement à destination de l'Europe (quasiment la moitié des volumes) et des Etats Unis (plus de 20 %). Le vrac représente quant à lui 28,9 % des expéditions chiliennes en volume et 11, % en valeur. Les vins pétillants ne comptent que pour 0,6 % des volumes exportés et 0,9 % de la valeur dégagée.

Le marché du vin chilien : le cas des vins d'appellation

Tous les vins d'appellation d'origine ont vu leurs exportations croître en 2011. Le plus fortes progressions sont enregistrés par les vins assemblés, tant blancs que rouges. En volume, il y a eu des baisses entre 2% et 3% des variétés Sauvignon Blanc et Cabernet Sauvignon. Les exportations reposent principalement sur les vins embouteillés d’appellation. Et plus particulièrement sur quelques vins de grande valeur unitaire (Les vins de la Bodega Concha y Toro représentent 40 % des exportations de vins chiliens en volume). Le prix de vente d'un vin premium chilien est autour de 10 et 25 dollars américains la bouteille selon Vinos de Chile.

La hausse répandue des prix a servi de médiateur de presque toutes les catégories de vins et de moûts. Cela est dû à une amélioration de la demande internationale. Après avoir dépassé les effets de la crise économique de 2009 et une partie de 2010, il y a eu une augmentation des exportations de vins à prix plus élevé à l'intérieur de chaque catégorie.

Comme on le voit sur les graphiques ci-dessous, les exportations de vins chiliens se remettent progressivement des effets de la crise financière, que ce soit en valeur ou en volume. On remarque également que les expéditions de vins chiliens sont très saisonnières. Les plus importants volumes envoyés le sont en novembre-décembre, quand les domaines vident leurs caves avant les vendanges.

Pour les vins embouteillés (avec DO), on observe un accroissement de 3,7 % en volume et de 11,4 % en valeur, avec une amélioration de son prix moyen de 7,4 %. En 12 mois les exportations de vins embouteillés ont autant crû en volume qu’en valeur, le prix moyen augmentant globalement.

Pendant les onze premiers mois de l'année 2011, le prix moyen de tous les types de vin ont augmenté de 21,9 %. Du reste, le prix moyen de la catégorie vins avec appellation d'origine s'est amélioré de 7,4%, se situant à U§3,33 par litre (U§ 30 par caisse de 12 bouteilles de 750 cc) catégorie.

 

Le marché du vin chilien : le cas du vrac, des pétillants et du pisco

Les vins en vrac

Par rapport à 2010, les volumes exportés de vins en vrac ont baissé de 27,8% en 2011, alors que dans le même temps leur valeur a augmenté de 0,8%. Le prix moyen a ainsi augmenté de 39%.

Comme cette année 2011 il y a eu moins de stock et le prix a été moins élevé, le Chili n'a pas eu recours à une liquidation de stock comme les réalisées l'année précédente, pour que les vignes puissent avoir une liquidité.

Les vins effervescents

En 2011 on observe aussi le développement de 14,8 % en volume et 13,8 % en valeur des exportations de vins moussants, que cette année ont déjà additionné plus d'US$ 14,6 millions.

 

 

Exportations de Pisco

Le volume des exportations de pisco a baissé de 5,8 % durant 2011, mais sa valeur a augmenté de 2,2 %, atteignant US$ 1,7 millions. -

Les États-Unis ont continué d'être le principal marché de destination pour le pisco chilien, mais il a présenté une forte diminution pendant 2011. Les pays qui ont compensé cette diminution ont été l'Allemagne, la Russie, la France et le Canada qui ont augmenté leurs importations de pisco.

La consommation de vin au Chili : généralités

Avec plus de 17 millions d'habitants, le Chili représente un marché de taille réduite. Néanmoins, sa consommation de vin s'est élevée à 323 millions de litres en 2010, soit 18,9 litres par habitant. En général, les nations produisant de grands volumes de vin possèdent également une forte consommation, ce n'est pas le cas du Chili.

Selon le SAG (Servicio Agricola y Ganadero, Chile) , la consommation de vin par habitant au Chili a nettement augmenté ces dernières années, passant de 16,3 litres (2005) à 18,9 litres (2010). La hausse est de 2 % par rapport à 2009, et de 17 % par rapport à 2005. Les ventes de vins sur le marché interne chilien ont aussi crû .Selon Vinos de Chile, elles ont passées de 942 millions de dollars en 2009 à 1080 millions de dollars en 2010

La consommation du vin au Chili : profil du consommateur

D'après Vinos de Chile, les chiliens aiment généralement le vin ,sans être des experts. Ils apprécient les notions de pureté et de naturel dans les vins. Le rapport qualité/prix est un critére majeur pour eux, les amenant à s'intéresser à de nouveaux produits en permanence. Le partage des connaissances et expériences de dégustation est également très important, notamment entre amis et dans le cadre familial.

En moyenne, le consommateur régulier de vin est âgé de 22 à 45 ans. Les consommateurs les plus dynamiques actuellement se trouvent dans le segment de la génération du « Millénaire »  (18-25 ans). Les notions de développement durable, de viticulture propre et socialement responsable leur sont très important.

Les importations : un marché réduit, en pleine expansion

Les chiffres d'importation sont encore faibles, la consommation étant principalement orientée vers la production locale. En 2011, l'importation totale des vins connaît une légère augmentation par rapport à 2010. D’après une étude du Service National des Douanes de Chili, les importations de vins et alcools pendant l'année 2011 ont atteint 1,36 millions de hectolitres, soit +7,8 % de volume par rapport à l'année 2010.

L'importation des vins d’appellation d'origine a augmenté de 6,8% entre 2010 et 2011, passant de 1,78 millions d’hectolitres à 1,90 millions d’hectolitres. Il est à noter que le Chili n'importe pas de vins en vrac.

 

Les importations de vins étrangers embouteillés sur le marché chilien

Les diagrammes ci-dessous permettent de voir les évolutions du marché d'importation chilien, très versatile d'une année à l'autre. La position de leader de l'Argentine est malmenée mais résiste, le développement des expéditions espagnoles étant fortement remise en cause (-55,9 %), tandis que la Chine devient un acteur important (+13 235 566 %).

Les parts de marché de la France restent globalement stables, à 4 % en volume (malgré une régression de 0,7 % en volume entre 2010 et 2011).

En terme de valeur, des évolutions similaires sont perceptibles, notamment avec la forte émergence de la Chine (+ 14 703 %) et le recul de l'Espagne (-46 %). La France affiche une hausse de 27 % de ses exportations, se plaçant en cinquième position pour les pays fournisseurs de vins du marché chilien en volume et en quatrième position en valeur.

Les importations de vins du Chili restent dominées par les vins de cépages, notamment de chardonnay (quasiment 1/3) et de cabernet sauvignon (moins d'1/4).

 

Les importations de vins effervescents sur le marché chilien

La demande pour les vins pétillants a quasiment doublé en un an, passant de moins de 6 000 hL à plus de 10 000 hL. La France est le second fournisseur de mousseux en volume et en valeur, comme on peut le voir sur les diagrammes ci-dessous.

 

 

Il est à noter que le matériel viticole et oenologique français est une référence au Chili pour les portes greffes, matériels de vignoble et produits de cave. La France bénéficie d’une très bonne image. Elle est actuellement au 1er rang des fournisseurs d’équipements vinicoles et de tonneaux.

NB : les Douanes Chiliennes comptabilisent le Chili dans les importations car les "retours" de vins sont considérés comme des importations, à destination du marché domestique.

Réseaux et modalités de distribution

En 1990 : 11 sociétés importants du vin au Chili. Actuellement il y en aurait plus de 300. D'après Ubifrance, 26 importateurs de vins français étaient recensés en 2010. Tout importateur des boissons alcooliques doit être enregistré dans le Registre du Servicio Agrìcola y Ganadero. Le Chili est un marché très ouvert. Toutes les personnes, physiques ou morales, sont autorisées à effectuer des importations. Des licences sont obligatoires à partir d'une valeur supérieur à 3 500 dollars. Elles sont accordés de manière automatique par la banque Centrale de Chili.

Vinos de Chili considère que les vins du Chili possèdent déjà une forte présence au niveau des supermarchés, même s'il faudrait renforcer le positionnement et la présence des vins premium. Cependant, le Chili est sous représenté sur les réseaux spécialisés, canal fondamental pour la consolidation d'une image de qualité. Les stratégies de pénétration sont les suivantes :

- pour le on-trade: stimuler la demande, créer des relations, et renforcer l'usage de cette information comme argument de vente.

- pour le off-trade : stimuler une demande à travers des promotions. renforcer le message de "Outstanding value" dans tous les rangs de prix.

Au Chili, le vin est commercialisé à travers d'un réseau de vente diversifié. Le canal "off-trade" est bien plus développé que le canal "on-trade". Cela est lié à la centralisation des achats. En 1999, le premier canal de distribution des vins était les magasins spécialisés avec 41% de parts de marché.

Dans le graphique ci-dessous on peut observer les principaux réseaux de distribution sur une période de 52 semaines, finalisée le 11 septembre 2011.

On remarque que 41,2% des volumes distribués le sont à travers ses marques de distributeurs (MDD), tandis que 31,2 % est commercialisé par le réseau CHR. Le reste (quasiment 27%), est commercialisé directement par les caves productrices.

Contraintes et perspectives réglementaires

Les spécificités légales :

 

-L'obtention des droits de distribution

Une autorisation de dédouanement et d’importation délivrée par le Ministère de la Santé est obligatoire pour le destinataire des vins expédiés. Un délai supplémentaire de dédouanement de 2 jours est à prévoir. Les quantités maximales d’importation par destinataire sont de 15 bouteilles.

- L'étiquetage

Pour toutes les boisson alcoolisées, les étiquettes doivent être rédigées en espagnol, ou dans une autre langue (pour les produits importés), et ne présenter aucune rature.

L'étiquette du produit doit mentionner:

les nom et adresse du producteur/embouteilleur;

les noms et adresse de l’importateur et du distributeur;

date et numéro de l’autorisation d’importation;

le nom et la nature du produit de façon spécifique et non générique (par exemple, l'expression "boisson alcoolisée" est considérée comme générique donc son utilisation n’est pas autorisée). Cette indication doit apparaître bien distinctement sur l’étiquette. Par ailleurs, pour les étiquettes d’au moins 6 cm de hauteur, les caractères utilisés ne doivent pas être inférieurs à 4% de la hauteur totale de l’étiquette. Pour les étiquettes plus petites, les caractères utilisés pour le nom du produit ne doivent pas être inférieurs à 2mm;

son degré d'alcool en Gay Lussac (°GL);

volume (contenance) exprimé en unité du système métrique international;

les éléments utilisés pour l’élaboration dans le cas de produits comprenant des additifs;

son pays d'origine;

la date limite de consommation pour les produits comportant du lait ou des œufs;

pour les cocktails, l’étiquette devra contenir clairement les composants employés pour la fabrication.

- La réglementation sanitaire

Après être rentré au pays le vin sera analysé par le Servicio Agrìcola y Ganadero, pour vérifier que celui-ci s'acquitte de la réglementation nationale. Si le Service, à travers son bulletin d'analyse, qualifie décrète que le produit est apte à l’importation, le produit pourra bien être commercialisé.

- La publicité

Les messages publicitaires des spiritueux ne peuvent être diffusés à la télévision qu'entre 22:00 et 6:00. Les panneaux publicitaires ne peuvent montrer que des images des boissons alcoolisées, et le texte doit être limité au contenu approuvé sur l’étiquette du produit. L'âge légal pour consommer de l’alcool est passé en 1993 de 21 à 18 ans.

 

La réglementation douanière et fiscale

Droits de douane : % sur la valeur Coût, Assurance et Frais (CIF). Depuis juin 2006, dans le cadre de l'Accord d'Association entre l'Union Européenne et le Chili, les droits de douane applicables aux vins, boissons spiritueuses et boissons aromatisées relevant des nomenclatures douanières 2204 à 2208, originaires de l'Union européenne ont été supprimés.

ATTENTION : afin de pouvoir bénéficier de ces taux préférentiels, les marchandises doivent être directement transportées à partir de l'Union Européenne (règle du transport direct) et il est impératif de présenter un certificat de circulation EUR 1 ou d'une déclaration sur facture (si la valeur totale n'excède pas 6000 euros ou si l'exportateur est un exportateur agrée)

A titre d'information , le taux de droit de douane général (sans origine préférentielle) pour les nomenclatures douanières SH 2204 est de 6% sur la valeur CIF

Taxe aéroportuaire de 2 % sur la valeur CIF (cette taxe s'applique uniquement pour les envois aériens,

TVA de 19 % sur la valeur CIF+ droits de douane+taxe aéroportuaire (si appliqué)

TAXE ADDITIONNELLE SUR LES BOISSONS ALCOOLISEES (ILA) cette taxe s'applique indépendamment de l'origine de la boisson : en % sur la valeur CIF + Droits de douane (taux fixé par l'article 42 du Decreto leu n° 825, ley sobre impuesto a las ventas y servicios)

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