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pécialiste de la distribution de vins et cafés en CHR, la maison Richard rachète Inter Caves, le leader français des réseaux cavistes en partenariat, avec plus de 160 magasins ouverts ou en voie d’ouverture (CA : 34 M€). Nouvelle présidente d’Inter Caves, Corinne Richard-Saier, 48 ans, directeur associé en charge du développement de la maison Richard, nous explique ce rachat.
Quelles raisons vous ont amené à mettre un pied dans le réseau des cavistes ?Co
rinne Richard-Saier: @font-face {
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}p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 115%; font-size: 11pt; font-family: Calibri; }.MsoChpDefault { font-size: 10pt; font-family: Calibri; }div.WordSection1 { page: WordSection1; }Il y a des similitudes dans nos métiers. La Maison Richard intervient depuis des années auprès d’un réseau de prescripteurs qui sont les restaurateurs. Nous distribuons par ce canal quelque 33 millions de cols par an, uniquement en CHR à Paris et en Ile de France. L’acquisition d’Inter Caves nous permet d’accéder à un autre réseau de prescripteurs qui sont les cavistes. C’est la même logique de valorisation du vin que nous allons développer dans un autre réseau. Et je crois en l’avenir durable des ventes de vin par des spécialistes, en l’occurrence les cavistes.
@font-face { font-family: 'Arial'; }@font-face { font-family: 'Cambria Math'; }@font-face { font-family: 'Calibri'; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 115%; font-size: 11pt; font-family: Calibri; }.MsoChpDefault { font-size: 10pt; font-family: Calibri; }div.WordSection1 { page: WordSection1; }
C.R-S: Pour le moment aucune. Les deux structures (Richard et Inter Caves) vont être gérées indépendamment. L’ensemble du personnel ainsi que le cabinet Michel Kahn consultants qui accompagne le partenariat Inter Caves depuis 20 ans restent en place. Les approvisionnements continueront à être assurés par la centrale Inter Cave. Les restaurateurs n’apprécient pas que les vins qu’ils proposent à leur carte soient à la vente chez les cavistes. Si nous travaillons avec les mêmes domaines, nous allons veiller à distribuer des cuvées différentes dans les deux réseaux ou à les proposer sous des étiquettes différentes.
Quelles sont les tendances de la consommation du vin en CHR ?C.R-S: La consommation de vin dans les cafés et restaurants fonctionne plutôt bien quand la sélection est pertinente. Le vin en CHR reste un métier de prescripteur, les consommateurs recherchent aujourd’hui les vins plaisir, il faut que les vins proposés à la carte répondent à cette nouvelle attente : des vins peu tanniques, sans trop d’acidité ni d’amertume avec une belle concentration en fruit. Quand on monte en gamme, on peut proposer des vins un peu plus complexes avec un petit élevage barrique sans que le boisé ne soit trop marqué.
N'avez-vous pas constaté une baisse de la consommation ces dernières années après les campagnes de prévention contre l'alcool au volant ?
C.R-S: @font-face { font-family: 'Arial'; }@font-face { font-family: 'Cambria Math'; }@font-face { font-family: 'Calibri'; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 115%; font-size: 11pt; font-family: Calibri; }.MsoChpDefault { font-size: 10pt; font-family: Calibri; }div.WordSection1 { page: WordSection1; }Il y a eu effectivement une baisse des volumes mais pas du chiffre d’affaires. En réduisant les volumes consommés, les consommateurs se sont reportés sur des vins plus qualitatifs. C’est le succès de la vente de vin au verre que nous avions initié dès 2003. Pour convaincre nos clients restaurateurs, nous avons acheté 80 000 verres que nous leur avons offerts la première année pour développer cette formule de vente. Aujourd’hui, tous nos clients proposent au moins deux ou trois références au verre. Maintenant il faut passer à la vitesse supérieure. Il faudrait que les établissements, notamment ceux situés dans les quartiers d’affaires puissent offrir à midi au moins 6 à 8 références au verre. Nous allons nous y employer.
