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Un vigneron de WineAlley remporte trois médailles au Challenge Millésime Bio, Interview de Sylvie Beaumont du Domaine du Faucon Doré
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Un vigneron de WineAlley remporte trois médailles au Challenge Millésime Bio, Interview de Sylvie Beaumont du Domaine du Faucon Doré

Par Vitisphere Le 25 novembre 2010
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Un vigneron de WineAlley remporte trois médailles au Challenge Millésime Bio, Interview de Sylvie Beaumont du Domaine du Faucon Doré
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ondé en 1985 le domaine du Faucon Doré comprend 22 hectares de vignes en Appelation Côtes du Rhône Contrôlée et 5 hectares en Vin de Pays. Depuis 1999 le Faucon Doré s'est converti à l'Agriculture Biologique. En 2009, il passe en biodynamie. Fidèle depuis cinq ans au salon Millésime Bio et à son Challenge, le domaine a remporté cette année une médaille d'or et deux d'argent, ce qui en fait le deuxième gagnant en nombre de médailles du concours ! Le domaine du Faucon Doré est dans Wine Alley, retrouvez-le dans le Salon des Vins.

Vous travaillez en bio depuis douze ans, comment évolue votre choix de production ?

Nous travaillions en bio jusqu’au millésime 2008 ; sur 2009 nous sommes certifiés Demeter. La biodynamie impose un travail beaucoup plus contraignant. A la vigne, d’abord, avec des préparations spécifiques et un matériel spécial ; à la cave ensuite, contrairement à la bio, qui ne va pas encore jusque là, la biodynamie a son cahier des charges de la vinification Si vous ajoutez le calendrier lunaire cela nous fait pas mal de contraintes… Mais nous sommes passés en biodynamie pour mener notre démarche jusqu’au bout. Et aussi pour une question de goût : notre domaine du Faucon nous sommes est à 350 mètres d’altitude. Cela nous permet de garder de l’acidité naturelle en année de sécheresse, mais hors sécheresse nous pouvons nous retrouver avec des acidités trop élevées par rapport au reste de la structure du vin. Donc, soit on s’y fait, on décide que c’est un style, soit on porte des cuvées en surmaturité à 15°. Ce n’est pas notre goût et nous nous sommes aperçus que la biodynamie nous permet de produire des vins plus souples et plus riches en couleur, qui paraissent moins acides. Quand on fait les analyses, l’acidité est bien là, mais les équilibres sont plus agréables.

Tous vos clients sont-ils égaux dans leur perception des vins bio et biodynamiques ?

C’est une démarche qu’il faut expliquer. Surtout en France. Mais nous sommes habitués : expliquer la bio n’était pas évident non plus il y a douze ans quand nous avons commencé ! Nous expliquons que nous mettons moins de cuivre, que nous utilisons des préparations spéciales, présentons le calendrier lunaire… Et surtout nous avons un argument phare : quand le vin est certifié Demeter, il est analysé et garanti conforme à la charte. Il ne s’agit pas d’un vin « issu de raisins de l’agriculture biologique » dont on ne sait pas comment il a été vinifié… En Angleterre ou en Suède, le public est sensibilisé aux enjeux de la bio, la biodynamie est connue. Non seulement nos client connaissent mais ils sont demandeurs de nos vins, issus de ces démarches. En France, on nous pose beaucoup plus de questions, la bio est une prise de conscience plus récente ici. Mais les retours sont très positifs, les acheteurs sont particulièrement sensibles à la garantie que confère l’analyse et la certification des vins, cuvée par cuvée, (nous avons sept rouges différents).

Que vous apportent les médailles du Challenge Millésime Bio ?

Beaucoup de fierté pour notre travail ! Et sur le salon Millésime Bio par la suite, les importateurs viennent plus facilement nous voir. Pour nous ce salon est LE moment où nous rencontrons des importateurs. Nous y sommes tous les ans depuis cinq ans et c’est depuis cette première édition, grâce aux contacts du salon que nous ne faisons plus appel au négoce et que nous vendons tout en direct à des importateurs, restaurateurs, cavistes, chaines de magasins bio et particuliers. Il ne faut donc pas manquer ce rendez-vous ! L’an dernier nous n’avions pas eu de médailles car nous avons présenté des cuvées très spéciales, très boisées, cela n’a pas été une surprise, je savais qu’elles ne passeraient pas. L’année d’avant nous avions eu trois médailles et avions rencontré beaucoup d’importateurs. Nous avons hâte de voir ce qu’il en sera cette année !

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