menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Gens du vin / Revue de presse n°79 : Retour à la terre
Revue de presse n°79 : Retour à la terre
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Revue de presse n°79 : Retour à la terre

Par Vitisphere Le 21 mai 2010
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Revue de presse n°79 : Retour à la terre
A

u cas où nous l'aurions oubliée, la terre se rappelle à nous. Il est beaucoup question cette semaine sur la toile de l'autorisation donnée à l'Inra par le gouvernement de cultiver en plein champ des vignes OGM, des pesticides, du Grenelle de l'environnement dont les textes d'application sont discutés au parlement, des conséquences du réchauffement climatique, en Champagne, en Alsace. Cette problématique ferait presque passer sous silence le projet de loi de modernisation agricole, lui aussi examiné par le Sénat. Poursuivant sa course à l'universalité, le vin s'étale sur les écrans, bientôt parait-il en France, déjà au Québec. Bonne semaine Catherine Bernard

Des vignes OGM au réchauffement climatique

Ce n’est pas tant l’information en elle-même qui est intéressante – l’autorisation donnée par le gouvernement à l’Inra pour poursuivre un essai de culture de vignes OGM en Alsace interrompu à l’automne par un faucheur- que le débat qu’elle suscite sur la toile, caisse de résonance des grandes et petites affaires du monde. Ainsi donc, sitôt la dépêche de l’Agence France Presse diffusée, les bloggeurs et sites périphériques se sont emparés de l’information. Le site Reporterre, « forum de tous ceux qui imaginent un monde où l'on arrêtera de détruire l'environnement », reproduit la réponse de la Confédération paysanne au ministre de l’Agriculture : « La plus-value des vins réside dans leur image de qualité et de produit naturel, qui serait compromise par l’introduction d’OGM. Le développement des OGM accapare l’énergie et les moyens financiers qui pourraient être consacrés à des recherches sur des voies agroécologiques, dont certaines sont déjà expérimentées par les vignerons ou d’autres chercheurs ». Engagée, la revue In Vino Veritas ouvre sa newsletter n°7 sur une « pétition OGM » initiée par Avaaz, « réseau citoyen mondial de 4,5 millions de membres qui mène des campagnes visant à ce que les opinions et les valeurs des peuples influent sur les décisions mondiales, adressée à ses « chers lecteurs ». Cela commence ainsi : « La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union Européenne pour la première fois depuis 12 ans! Cédant au lobby pro-OGM, la commission a ignoré l'avis de 60% des Européens qui estiment que nous devons d'abord établir les faits avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et notre environnement ». Ignorant ce balancier de l’histoire, Viti-net diffuse le rapport parlementaire sur les pesticides, 260 pages passées quasi sous silence, et reprend les recommandations, « destinées à guider le futur de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ». Le flou explique peut-être le silence. La problématique du réchauffement climatique refait surface. Dans un article technique et détaillé, Bernard Burtschy explique dans Le Figaro  pourquoi la « méthode champenoise » est menacée par le réchauffement climatique, et prend l’exemple de Vouvray qui s’est engouffré dans « la méthode romaine ». Les grands Rieslings allemands sont aussi menacés si l’on en croit l’enquête de Claire Stam pour le site novethic : « A l'instar de leurs voisins français, les vignerons allemands se trouvent directement confrontés aux impacts du réchauffement climatique : vendanges précoces, forte récurrence des maladies de la vigne, sécheresse ».

Plastique contre verre

« Toute la gamme de vin en 25 cl de Marks & Spencer va passer du verre au plastique. Le distributeur britannique estime que ce changement du verre au plastique lui permettra de réduire de 525 tonnes par an le poids de ses packagings. Les nouvelles bouteilles en PET sont 88% moins lourdes que le verre et leur fabrication est moins coûteuse en énergie que le verre. », nous apprend Vitisphere. Au même moment, et c’est toujours à lire dans Vitisphere, une étude de l’Institut des sciences de la vigne et du vin (ISVV) montre « globalement une meilleure conservation des vins au fil du temps dans les bouteilles de verre, tant du point de vue des analyses chimiques (entrée d’O2, pertes en CO2 et en SO2), de la couleur des vins ou de la dégustation ». La comparaison porte sur « sept contenants différents : bouteilles de 18,7 cl et 75 cl en verre, en PET (plastique alimentaire) mono-couche et multi-couches, et Bib de 3 litres ». La journaliste britannique Jancis Robinson aborde aussi dans son blog le sujet du contenant, devenu « touchy » avec les préoccupations environnementales : « Oxydation, oxydation, oxydation. Comme le slogan de campagne de Tony Blair en 2007 clamait, pour illustrer les priorités du gouvernement, éducation, éducation, éducation, le contenant du vin est assurément devenu une patate chaude », souligne non sans humour Robinson.

Du vin à l'écran

Jusqu’alors le projet Edonis de télévision sur le vin n’était pas sorti du petit cénacle des spécialistes. Voilà qu’il a fait cette semaine l’objet d’un débat sur LC1 dans l’émission « On en parle », avec, selon l’expression consacrée, une belle brochette de personnalités, Jean-Michel Peyronet, directeur éditorial de la future télé Edonis, Françoise Laborde, membre du CSA, ancienne journaliste, Thierry Dessauve, co-auteur du Grand guide des Vins de France, Gérard Dubois, professeur de santé publique et porte-parole de Alliance prévention alcool. « On a envie de parler du vin dans toutes ses composantes », commence Jean-Michel Peyronnet, tout de suite interrompu par Françoise Laborde. Les noms d’oiseaux volent, les réactions des internautes fusent. Gérard Dubois dénonce « une manoeuvre pour faire sauter la loi Evin ». Au Québec, DrinkCulture est née, première web tv québecquoise sur le vin. DrinkCulture se propose « d’être l’intermédiaire entre les vignerons et le grand public », de « boire le vin à sa façon », avec « une pointe d’humour dans un monde où le vin se démocratise ». Elle promet « d’arrêter les longues masturbations intellectuelles » . Drink Culture loge dans ce qui ressemble à un appartement et doit sa naissance à l’APVSA (Association pour la promotion des vins et spiritueux en Amérique du Nord), une initiative très commerciale, donc, et très loin de notre cadre législatif hexagonal.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Maine-et-Loire - CDI Domaine Coteaux Blancs
Bouches-du-Rhône - CDI eurl de Pécout
Gironde - CDI EARL LA JALGUE - VIGNOBLES GEROMIN
Bouches-du-Rhône - CDI Cave de Rousset
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Gens du vin
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé