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Raisonner sa stratégie anti-mildiou : plus d’efficacité et moins de résistances
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Raisonner sa stratégie anti-mildiou : plus d’efficacité et moins de résistances

Par Vitisphere Le 06 novembre 2009
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Raisonner sa stratégie anti-mildiou : plus d’efficacité et moins de résistances
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eader de la production de produits phytosanitaires, BASF informe sur les éléments incontournables d'un programme de protection anti-mildiou de la vigne efficace. La nécessité d'une protection démarrée préventivement, avant que la maladie ne soit réellement installée dans les parcelles, de produits agissant tout au long du cycle de développement du mildiou s'impose, notamment les années où différents cycles se superposent, comme ce fut le cas en 2007 et 2008. A ce titre, BASF innove et propose ARCO®DTi, à base d'une nouvelle molécule multi-sites anti-mildiou, la première depuis 40 ans.

Avant l'attaque : prévenir et anticiper

Un bon programme anti-mildiou s’anticipe dès la morte-saison. Il répond aux caractéristiques et contraintes du vignoble que l’on définit en fonction de : - l’historique d’infestations, - la proximité des parcelles, - les équipements de pulvérisation, - le temps disponible pour assurer la protection, - la capacité d’observation, le nombre de traitements visé a priori… - … Dès la reprise du cycle végétatif, on mise sur les actions préventives qui limitent l’impact de la survenance de conditions favorables au développement de la maladie. L’entrée dans le programme de lutte est marqué par une première application, là encore en préventif, dont la cible n’est pas la contamination primaire, mais bien les contaminations secondaires, pour mieux contenir la propagation de la maladie.

Dès le débourrement, la vigilance s'impose

Le mildiou se développe après débourrement, lorsque les œufs d’hiver du mildiou (oospores) arrivent à maturité. Les contaminations primaires sont le fait de l’émission de zoospores dès lors que 3 facteurs sont réunis : – Une température supérieure à 11 °C. – La présence d’eau libre. – Du feuillage réceptif (dès la première feuille). Après une durée d’incubation de la maladie de 4 à 14 jours à compter de la contamination, le champignon est en mesure de lancer les contaminations secondaires (sortie des conidiophores). Le temps de latence varie selon la température, avec un optimum se situant à 24°C. Dans des conditions optimales de développement de la maladie, les cycles de contamination peuvent s’enchaîner au rythme d’un tous les quatre jours, se multiplier et se chevaucher, comme ce fut le cas en 2007 et 2008. Un programme de lutte efficace devait pouvoir attaquer la maladie à chacun des stades du cycle.

Pendant l'attaque, soyez réactifs !

En renouvellement, il faut d’abord décider de la fréquence des traitements, en se basant là encore sur les caractéristiques du produit, auxquelles s’ajoute la prise en compte des risques en fonction des attaques constatées, de l’état sanitaire du vignoble, de la vitesse de pousse, des conditions météo à venir et, au jour le jour, de l’évolution de la pression. Souplesse et réactivité sont de mise, en gardant en tête trois principes essentiels : - Contre les cycles de contamination qui se chevauchent il est impératif d’attaquer les maladies aux différents stades de son développement et, pour ce faire, d’alterner les modes d’action et les familles chimiques mobilisées. A ce titre, l’utilisation d’une molécule multi-sites de contact en complément des diverses matières actives, souvent unisites, permet de multiplier l’efficacité du traitement, par synergie entre les différents produits. - Cette diversité des molécules permet au vigneron qui connaît son vignoble et son programme de remettre en cause une séquence du programme dès que l’évolution de la maladie le requiert, pour mieux la contenir. Il peut par exemple intervertir l’ordre des produits dans le programme, réduire l’intervalle de traitements... - Diversité des substances en jeu et souplesse d’utilisation sont enfin des éléments essentiels pour prévenir les phénomènes de résistance, en limitant le nombre d’applications de produits ayant le même mode d’action. Quel que soit le produit appliqué, retrouvez les précautions à suivre en cliquant ici. (lien vers image : Arco® DTi : un nouveau multi-sites par BASF, le premier depuis 40 ans On a parlé de l’intérêt des molécules multi-sites dans les produits pour limiter l’apparition de résistances. Or ce groupe primordial des multisites ne compte que quelques membres, dont le plus ancien, le cuivre, est connu depuis la fin du XIXème siècle. Il a été suivi du folpel, avant l’apparition des dithiocarbamates (métirame et mancozèbe notamment) dans les années 50-60. Avec Arco® DTi, BASF présente le dithianon, unique représentant de la famille des quinones, qui affecte la respiration et la glycolyse des cellules pour inhiber la germination. Il est associé au diméthomorphe, qui affecte la mise en place de parois cellulaires et touche ainsi le champignon à toutes les phases de son développement. - Arco® DTi est utilisable sur raisin de cuve comme sur raisin de table ; autre facteur de simplification de la vie du viticulteur : Arco® DTi est mélangeable avec la plupart des anti-oïdium. - La protection homologuée d’Arco® DTi s’étend jusqu’à 14 jours. - Arco® DTi est particulièrement efficace en préventif, jusqu’au début de la véraison, sur feuilles, comme sur grappes ; ses propriétés translaminaires et diffusantes lui permettent de maintenir la protection sur les jeunes feuilles, au fur et à mesure de leur déploiement entre les 14 jours qui peuvent séparer chaque passage. - Cette durée de protection est notamment soutenue par la bonne résistance au lessivage d’Arco® DTi, dès séchage de la bouillie. - Arco® DTi est neutre à faiblement toxique (NFT) vis-à-vis des acariens prédateurs, en adéquation avec les cahiers des charges filière. Il n’a pas d’impact sur la vinification et/ou la distillation ; à l’export, le dithianon fait l’objet d’imports-tolérances nombreuses ou en cours d’attribution (Japon, Chine, Singapour, USA …).

 

 

 

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