angue officielle : Turc
Capitale : Ankara
Plus grande ville Ýstanbul
République parlementaire
- Président : Abdullah Gül
- Premier ministre République : Recep Tayyip Erdoðan
Superficie Totale : 780 580 km²
Population Totale (2007) : 71 158 647 hab.
Densité : 92,3 hab./km²
PIB (2007) : 663 milliards de $ PIB (en parité de pouvoir d'achat) : 888 milliards de $ PIB ppa / hab. : 12 900 $ Recherche et développement, en % du PIB : 0,64 % [ Source : Wikipedia ]
Drapeau :
Alors qu’il constituait auparavant un monopole d’Etat administré par la société Tekel, le commerce des boissons alcoolisées est libéralisé depuis 2003, date de la privatisation de Tekel au bénéfice d’un groupement d’industriels turcs conduit par Nurol Holding. Rebaptisée MEY, la nouvelle entreprise est le grand leader du secteur du vin en Turquie. En avril 2006, elle a conclu un accord de partenariat avec le groupe américain Texas Pacific Group. La charge de la régulation du marché des vins et spiritueux revient quant à elle au bureau des tabacs et alcools, en turc : « Tutun ve Alkol Piyasasi Duzenleme Kurumu » (TAPDK). Début 2007, la fixation des prix a été libéralisée.
[ Source : Mission Economique à Istambul ]
Production
D’après les chiffres du TAPDK, la production de boissons alcoolisées en Turquie était de 984 millions de litres en 2007, en hausse de 3% par rapport à 2006.
Cette production est très nettement dominée par la bière (92% du total). La production de vin est passée de 29,1 millions de litres en 2005 à 24,8 millions de litres en 2007. A cause d’une fiscalité particulièrement élevée, les professionnels estiment que les 2/3 de la production de vins ne sont pas déclarés.
Vignes cultivées : 520 000 hectares de vignes cultivées
Production : 4 millions de tonnes de raisin (4ème producteur au monde ; 95 % de cette production est vendue sous forme de raisin de table ou de raisins secs)
Les zones viticoles turques sont les zones côtières : en bordure de la Méditerranée et de la mer Egée et jusque sur les rives de la mer de Marmara, qui relie la Méditerranée à la mer Noire avec le détroit du Borsphore. On trouve également des vignes dans les 3 % du territoire turc situés en Europe, la Thrace. On en trouve enfin dans une zone beaucoup plus continentale : l’Anatolie Occidentale.
La production s’appuie à 95 % sur des cépages locaux (Emir, Sultaniye, Kalecik Karasi, Okuzgozu, Bogazkere), même si les cabernet, merlot et chardonnay sont de plus en plus plantés. La libéralisation du marché des vins et spiritueux a permis à de nombreux industriels d’investir dans l’éclosion de nouveaux acteurs du secteur, notamment côté production : le nombre de domaines à doublé depuis 2003 ; on compte aujourd’hui environ 80 producteurs. Il reste beaucoup à faire pour équilibrer ce marché, où une dizaine de producteurs assure 90% de la production nationale (Mey, Doluca, Kavaklidere, Yazgan, Pamukkale, …). Il reste également beaucoup à faire en terme de méthodes de culture, de vinification et d’élevage des vins, mais aussi du côté de la législation des zones viticoles et du contrôle qualité.
[ Source : Mission Economique à Istambul ]
Pour des raisons religieuses évidentes (la Turquie est une république laïque mais un pays majoritairement musulman), la consommation de boissons alcoolisées par habitant est relativement faible. Le coût des boissons alcoolisées, à cause, notamment de la lourde fiscalité qui les frappe, est également un frein à la consommation. Les Turcs consomment chaque année en moyenne 12,8 litres de bière par habitant. Côté vin, le TAPDK parle d’une consommation officielle de 0,6 litre par an et par habitants, que les professionnels revoient à la hausse en tenant compte des marchés parallèles ; il arrivent au chiffre d’ 1 litre/an/habitant (contre 0,7 pour les spiritueux). La consommation de vin est localisée dans les grandes villes et la moyenne d’un litre cache de grandes disparités entre les grandes villes (Istanbul, Izmir et Ankara), les zones les plus dynamiques du pays (Thrace, Marmara et Egée) et les régions plus isolées. [ Source : Mission Economique à Istambul ]
Import- ExportLa Turquie affiche une balance commerciale excédentaire en matière de vin.
Les chiffres de l’importation et de l’exportation sont difficiles à obtenir en Turquie, où l’Institut des Statistiques ne communique plus les chiffres liées à une activité concernant trop peu d’acteurs (moins de 3 fournisseurs ou exportateurs) ou si le marché destinataire est captif à cause d’un monopole exercé par un acteur national ou par l’exportateur lui-même. Le tableau ci-dessous ne contient donc que les chiffres communiqués, qui n’incluent pas les ventes réalisées en duty-free, ni, évidemment, celles nées d’activités de contrebande et de marchés parallèles.
Importations 2007 :
8,8 millions de litres de boissons alcoolisées pour une valeur de 19,2 millions USD (hors alcool éthylique) dont des spiritueux (14,6 millions USD ; soit 77,1% des importations en valeur) suivis du vin (3,1 millions USD ; soit 16,4% des importations en valeur).
Tableau 2 : Importation de boissons alcoolisées en Turquie
Exportations 2007 :
90,9 millions de litres (hors alcool éthylique), pour une valeur de 53,5 millions USD. La bière représente 82,8% du total en valeur et le vin représente 7,2 % du total.
Les informations statistiques disponibles en Turquie ne permettent pas d’en identifier les principaux pays clients ou fournisseurs.
[ Source : Mission Economique à Istambul ]
Exporter en Turquie : mode d'emploiLes taxe constituent un frein considérable Un nouveau système de suivi électronique sur les boissons alcoolisées et les cigarettes est en place depuis juillet 2007 : les producteurs et les importateurs sont obligés d’apposer des banderoles sur les bouteilles.
Malgré la fin du monopole de Tekel sur le marché des vins et spiritueux, l’importation de ces matières est toujours réglementée en Turquie, même si elle a été facilitée. C’est à présent le TAPDK, en tant qu’autorité de régulation qui a la charge de délivrer les certificats de distribution de boissons alcoolisées aux importateurs. Ces derniers obtiennent ce certificat sur demande et après examen du dossier qu’ils auront constitué pour le TAPDK. Le ministère turc de l’agriculture doit lui aussi délivrer un certificat de contrôle.
Côté fiscalité, cette dernière ne se limite pas aux droits de douane, puisque les alcools sont également soumis à une taxe spéciale sur la consommation ainsi qu’à une taxe sur le volume d’alcool, ces deux taxes ne se cumulant pas : l’administration turque applique à une expédition donnée la taxe qui lui permet d’obtenir le montant le plus élevé. La taxe sur le volume d’alcool a été réduite de 45 % sur les vins de table en février 2008.
Attention ! Il est interdit d’importer des boissons alcoolisées en vrac en Turquie (sauf l’alcool éthylique non dénaturé).
[ Source : Mission Economique à Istambul ]




