our Jacques GRAVEGEAL, Président des vins de Pays d'Oc, SUD DE FRANCE est la première étape pour que les vins du Languedoc Roussillon retrouvent le succès commercial.
Nous avons maintenant un dénominateur commun. Nous serons présents partout sous cette bannière dans les salons comme VINISUD, dans les linéaires des hyper et supermarchés, dans les magasins de détail, en France et à l'Export, sur les cartes des restaurants?Cette bannière est fédératrice pour les producteurs, valorisante pour les acheteurs, compréhensible pour les consommateurs. Elle réunit et respecte l'extraordinaire richesse de notre gamme régionale ( la plus large au monde) : des appellations aux Vins doux Naturels, des vins de pays aux effervescents... De plus, SUD DE FRANCE situe l'origine de production. Elle donne une identité précise, une traçabilité tout en communicant sur des valeurs marketing fortes, liées à notre région : bien-être, régime méditerranéen, authenticité? SUD de FRANCE est appelée à devenir une véritable signature qui pourra être visible sur toutes les bouteilles produites en Languedoc Roussillon. Un NEW FRENCH STYLE pour une alternative aux vins du nouveau monde.
VINISUD est devenu le deuxième salon de France. Qu'attendez vous de cette douzième édition ?Un salon est le reflet d'une situation économique à un moment donné. Nos vins sont reconnus sur le plan qualitatif grâce à l'effort de nos vignerons et de nos entreprises. Aujourd'hui, il faut qu'ils s'imposent encore plus sur le plan commercial. L'unité autour de SUD DE FRANCE est un signal fort pour les acheteurs français et internationaux. Nous verrons si les transactions en volume et en prix tiennent compte de ce signal. VINISUD doit redonner confiance aux producteurs et aux acheteurs.
Quelles seraient les mesures qui permettraient de sortir rapidement de la crise ?D'abord la filière doit se dire la vérité. Il faut faire un diagnostic sans concession et se poser les vraies questions : sommes nous en phase avec les consommateurs ? Faut-il faire évoluer nos méthodes de cultures et nos pratiques œnologiques ? Grâce à Sud de France, nous avons un dénominateur commun. Créons maintenant un linéaire commun, dans les grandes surfaces, chez les cavistes, sur les cartes des restaurateurs. Il nous faut gagner des parts de marché en France et à l'export. Les grands distributeurs français très présents dans des pays comme la Chine peuvent y contribuer. Enfin sur le plan économique, il faut conclure de nouveaux contrats entre les producteurs, les metteurs en marché, les distributeurs. La filière doit se parler, analyser les cibles où il nous faut investir. Seul un dialogue permettra d'augmenter la valeur ajoutée et de la répartir plus équitablement. Nous devons réussir cette stratégie de partenariats, sinon la production se concentrera dans les régions où les coûts seront les plus bas?




