Située sur le 45ème parallèle, exactement à mi-chemin entre le Pôle et l’Equateur, la région Bordelaise est particulièrement favorable à la culture de la vigne. Le vignoble couvre l’entier département de la Gironde. Les deux grandes masses d’eau que sont l’Océan Atlantique et l’Estuaire de la Gironde agissent comme régulateur de chaleur et le courant marin chaud le Gulf Stream qui balaye les côtes, régule les températures de la région, il se crée ainsi un microclimat. L’originalité de ce vignoble mondialement connu, réside dans les classements auxquels sont soumis les différents crus des grandes appellations bordelaises. Ces classements effectués au sein d’une même sous région, voire d’une appellation, ont été établis à différentes époques. Le classement de 1855 toujours en cours à été revu partiellement en 1973. Les critères qui interviennent dans les classifications de vins sont à la fois nombreux et subjectifs, tout comme l’est la dégustation.
Le vignoble bordelais, avec 113 000 hectares de superficie, soit 13% de la superficie du vignoble français, est le plus grand vignoble de vins d’appellation de France.
Bordeaux et Bordeaux Supérieurs AOC Bordeaux, 44 000 hectares AOC Bordeaux Supérieur, 10 000 hectares AOC Bordeaux Clairet, 925 hectares AOC Bordeaux Rosé, 3300 hectares
Les cinq Côtes de Bordeaux AOC Premières Côtes de Blaye, 6000 hectares AOC Premières Côtes de Bordeaux, 3450 hectares AOC Côte de Bourg, 3900 hectares AOC Côte de Castillon, 3000 hectares AOC Côte de Francs, 528 hectares AOC Graves de Vayres, 580 hectares AOC Sainte-Foy de Bordeaux, 320 hectares
Saint-Emilion, Pomerol et Fronsac AOC Canon-Fronsac, 300 hectares AOC Fronsac, 830 hectares AOC Lalande-de-Pomerol, 1130 hectares AOC Lussac-Saint-Emilion, 1440 hectares AOC Montagne Saint-Emilion, 1600 hectares AOC Pomerol, 785 hectares AOC Puisseguin-Saint-Emilion, 745 hectares AOC Saint-Emilion et AOC Saint-Emilion Grand Cru, 5400 hectares AOC Saint-Georges Saint-Emilion, 200 hectares
Médoc et Graves AOC Haut-Médoc, 4600 hectares AOC Listrac-Médoc, 665 hectares AOC Moulis, 600 hectares AOC Margaux, 1410 hectares AOC Médoc, 5700 hectares AOC Pauillac, 1190 hectares AOC Saint-Estèphe, 1200 hectares AOC Saint-Julien, 910 hectares AOC Graves, 2700 hectares AOC Pessac-Léognan, 1 300 hectares
Vins blancs liquoreux AOC Barsac, 539 hectares AOC Bordeaux Supérieur, 76 hectares AOC Cadillac, 128 hectares AOC Cérons, 41 hectares AOC Côtes de Bordeaux-Saint-Macaire, 64 hectares AOC Graves Supérieurs, 425 hectares AOC Loupiac, 350 hectares AOC Premières Côtes de Bordeaux, 240 hectares AOC Sainte-Croix-du-Mont, 400 hectares AOC Sainte-Foy Bordeaux, 12 hectares AOC Sauternes, 1735 hectares
Vins blancs secs AOC Bordeaux et Bordeaux Sec, 6740 hectares AOC Blaye, 20 hectares AOC Premières Côtes de Blaye, 250 hectares AOC Côtes de Bourg, 20 hectares AOC Bordeaux Cotes de Francs, 20 hectares AOC Entre-Deux-Mers, 939 hectares AOC Graves, 700 hectares AOC Graves de Vayres, 80 hectares AOC Pressac-Léogan, 265 hectares
Les classificationsUne grande particularité du vignoble bordelais est la classification qui existe, des différents crus des grandes appellations. Les critères qui interviennent dans les classifications de vins sont à la fois nombreux et subjectifs, tout comme l'est la dégustation. Ces classements, établis à différentes époques, et effectués au sein d’une même sous-région, voire d’une même appellation, sont toujours en vigueur, quelques soient les critiques auxquelles ils ont donné lieu. Le classement le plus ancien est celui des Médoc et des Sauternes qui fut établi à l’occasion de l’exposition universelle de 1855 par les courtiers de commerce de la ville de Bordeaux. Il est toujours en cours et a été revu partiellement en 1973. Sous la présidence de Georges Pompidou, le classement a été modifié au profit du Château Mouton-Rothschild, qui est passé de deuxième à premier grand cru classé. Le classement de Saint-Emilion est quant à lui revu tous les dix ans. Il existe depuis 1955. La révision de 2006 a causé un grand émoi parmi les producteurs, dont certains, rétrogradés dans une classe inférieure, ont contesté devant la justice le nouveau classement en lui reprochant des vices de procédure et un manque d'impartialité dans l'attribution des classes (Premier Grand Cru Classé A, Premier Grand Cru classé B et Premier Grand Cru). Le juge administratif a annulé le classement sur la requête de quatre producteurs qui s'estimaient lésés. En attendant qu'un nouveau classement soit établi, le secrétaire d'Etat à la consommation, la Loi de Modernisation de l'Economie autorise les producteurs qui bénéficiaient d'une meilleure place dans le classement de 1996 à continuer à la mentionner sur leur étiquette jusqu'en 2009.
Le terroir
Le Climat Bordeaux jouit d'un climat océanique tempéré. Le climat bordelais est tempéré : - par l'influence d'un courant marin chaud, le Gulf Stream, qui réchauffe et régule les températures de la région. - par la présence des fleuves et de l’Estuaire de la Gironde - par la forêt landaise qui le protège des vents d’ouest Ainsi le climat bordelais offre de beaux étés ensoleillés, de beaux automnes, des hivers aux rares gelées et des printemps relativement humides : exactement les conditions requises pour un vignoble d'exception.
Les Sols Bordeaux a la chance de posséder une diversité de sols particulièrement favorables à la culture de la vigne. Sur la rive gauche de la Garonne et de l'estuaire de la Gironde, le sol est principalement constitué de graves, d'épaisseur variable, résultant de l'érosion millénaire des Pyrénées et charroyées par la Garonne. Ces graves (galets, graviers, sables…) sont très filtrantes et ont un fort pouvoir d'accumulation de chaleur favorisant la maturation des raisins. Entre Garonne et Dordogne, les sols sont essentiellement argilo-calcaires. Sur la rive droite de la Dordogne, on trouve toute une palette de sols de composition variable : argiles, calcaires, sables, un peu de graves… Constitués de particules relativement fines, ces sols ont la propriété de capter et de retenir l'eau de pluie. Généralement en coteaux et dotés d'une bonne potentialité de drainage, ces sols laissent l’éxédent d'eau s'écouler , permettant ainsi une alimentation en eau régulière de la vigne.
Les cépagesCépages rouges = 89 % de la surface plantée du vignoble en 2009 : Merlot = 63 % Cabernet-Sauvignon = 25 % Cabernet-Franc = 11% Malbec, Petit Verdot et autres cépages rouges = 1 % Cépages blancs = 11 % de la surface plantée : Sémillon = 53% Sauvignon = 38 % Muscadelle = 6 % Colombard,Ugni blanc, Merlot blanc, Folle blanche = 3 % LES VINS ROUGES Pour les vins rouges, les cépages les plus importants sont le Merlot, le plus représenté, et le Cabernet Sauvignon, image traditionnelle du vignoble bordelais. Dans une moindre proportion, on trouve aussi le Cabernet Franc, le Carmenère, le Malbec et le Petit Verdot. Le Merlot Ce cépage est originaire de la région bordelaise. On l’appelle aussi crebutet, bigney, vitraille, plant Médoc, bordeleza belcha en Pays basque, bidailhe, sémillon (ou sémilhon) rouge. On le trouve dans l'encépagement rouge de la plupart des Vins de Bordeaux, Bergerac, Pécharmant, Côtes de Duras, Buzet, Côtes de la Malepère, Côtes du Marmandais, Côtes du Brulhois, Cahors, Pineau des Charentes et nombreux Vins de Pays du sud de la France. Arômes de cerise, cuir, épices, fraise confiturée, mûre, notes animales (gibier), prune, notes de prunelle, pruneau, réglisse, truffe, violette, ... . Le Cabernet Sauvignon Il est probablement originaire de Gironde. On le nomme aussi petit bouchet à Saint Emilion et Pomerol en Gironde, Lafite, petite vidure ou vidure, cabernet à tort en Languedoc et en Provence. Il fait partie de l'encépagement des vins Médoc, Graves, Saint Emilion, Bergerac, Pécharmant, Côtes de Duras, Buzet, Côtes de Provence, Coteaux des Baux, Coteaux d'Aix, ... et donne un vin très coloré, très tannique. Arômes de cassis mûr, feuille de cassis, chocolat noir, fougère, fumée, mûre, poivron vert, réglisse, sous-bois, tabac, truffes, vanille, violette,… Le Cabernet Franc Originaire de Gironde, on l’appelle également bouchet en Gironde, breton, gros bouchet, bouchy à Madiran et à Tursan, acheria dans les Pyrénées, noir dur dans la région d'Orléans Il fait partie de l'encépagement des vins Médoc, Graves, Saint Emilion, Bergerac, Pécharmant, Côtes de Duras, Buzet, Madiran Irouléguy, Béarn, Côtes du Marmandais, Côtes du Brulhois, Bourgueil, Saint Nicolas de Bourgueil, Chinon, Saumur, Saumur-Champigny, Touraine, Coteaux du Loir, Anjou, Rosé de Loire, Rosé d'Anjou, Cabernet d'Anjou, Cabernet de Saumur, Orléans-Cléry, Cheverny, Coteaux du Vendômois, Coteaux d'Ancenis, Vins du Thouarsais, Vins du haut Poitou, Côtes de la Malepère, ... . Arômes de cacao, cassis (quelquefois mêlés à des notes végétales de bois de ronce), coing, feuille de lierre, fougère, fraise, framboise, poivre sec, poivron vert, sous bois, violette, ... . Le Carmenère C’est un des plus vieux cépages bordelais d'où il est originaire et plus particulièrement du Médoc. On ne le rencontre pratiquement pas dans les autres régions viticoles françaises. Au Chili, il représente aujourd'hui 7% des cépages noirs cultivés. Il se nomme aussi carmeneyre(la), bouton blanc, carmenelle, cabernelle, grande vidure(ou viduire) en Médoc, carbouet dans les Graves, carbonet Il fait partie de l'encépagement des appellations Bordeaux, Crémant de Bordeaux, Graves de Vayres, Haut Médoc, Margaux, Médoc, Moulis, Pauillac, Pessac-Léognan, Premières Côtes de Bordeaux, Saint Emilion, Saint Emilion Grand cru, Saint Estèphe, Saint Julien, ... . Le Malbec Il est probablement originaire du Quercy. On peut le trouver sous le nom de côt, auxerrois dans le sud-ouest (à ne pas confondre avec le cépage alsacien), pressac en Gironde. Il fait partie de l'encépagement des appellations Bordeaux, Médoc, Graves, Saint Emilion, Pomerol, Côtes de Bordeaux, Fronsac, Sainte Foix, Bourgeais, Bergerac, Pécharmant, Côtes de Duras, Côtes du Buzet, Cahors, Fronton-Villaudric, Touraine, Rosé d'Anjou, Valençay, Côtes de la Malepère, Cabardès, Vins de Marcillac. Donne un vin très fruité, coloré, riche en tannins. Peut se boire rapidement. Est souvent utilisé dans la production de vins rosés. Arômes de cuir, jasmin, ... . Le petit Verdot D’origine bordelaise, il est également appelé verdau, lambrusquet dans les Pyrénées. Il fait partie de l'encépagement d'un grand nombre d'appellations bordelaises comme Graves, Graves de Vayres, haut Médoc, Listrac-Médoc, Margaux, Médoc, Moulis, Pauillac, Pessac-Léognan, Premières Côtes de Bordeaux, Saint Estèphe, Saint Julien, ... . Il est classé recommandé dans les départements des Bouches du Rhône, de la Dordogne, de la Gironde, du Lot et Garonne, des Pyrénées, ... et en Languedoc-Roussillon. Arôme de réglisse. LES VINS BLANCS Pour les vins blancs, les cépages du vignoble bordelais sont d’abord le Sémillon, le Sauvignon et la Muscadelle. Trois autres cépages sont utilisés de manière auxiliaire : le Colombard, le Merlot blanc et l’Ugni blanc. Le Sémillon Originaire de la région de Sauternes, en Gironde, il fait partie de l'encépagement des vins Sauternes, Barsac, Sainte Croix du Mont, Loupiac, Cérons, Entre Deux Mers, Bergerac, Monbazillac, Montravel, Côtes de Duras, Côtes du Buzet, Côtesde Provence, Les Baux de Provence, Coteaux d'Aix. C’est un cépage très souvent associé au sauvignon. Arômes d’amande grillée, angélique, de beurre frais, cannelle, cédrat, fruit confit, lys, miel, noisette grillée, noix fraîche, pomme verte, vanille, ... . Le Sauvignon Appelé aussi sauternes, blanc fumé dans le département de la Nièvre, ahumat dans le Béarn; fié en Poitou pour le sauvignon gris, c’est un cépage typiquement bordelais qui fait partie de l'encépagement des appellations Sauternes, Barsac, Loupiac, Sainte Croix du Mont, Bergerac, Monbazillac, Pouilly fumé, Blanc fumé de Pouilly, Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Valençay, Vin du Haut Poitou, Saint Bris, Cassis, Bandol, ... Dans le Sauternais, il produit d'excellents vins blancs liquoreux. Dans d'autres régions, il donne un vin blanc sec, très parfumé, élégant, très fin, équilibré, typé, alcoolique. Arômes d’abricot, acacia, amande amère, ananas, de bois de rose, bourgeon de cassis, buis, cassis, champignon, citron, coing, cuir, épices, fenouil, feuille de cassis, fleur d'acacia, fleur d'oranger, foin coupé, fougère, fruit de la passion, fruits exotiques, genêt, iris, mangue, menthe fraîche, miel, narcisse, note musquée, note un peu verte de feuilles froissées, orange, paille, pamplemousse, pierre à fusil(Sancerre), "pipi de chat", poireau cuit, poivron vert, pomme fraîche, silex, sous bois, violette, zeste d'agrume, ... . La Muscadelle Originaire de la Dordogne, elle fait partie de l'encépagement des vins Sauternes, Barsac, Entre Deux Mers, Bergerac, Monbazillac, Gaillac, Buzet, ... Elle possède un parfum marqué qui rappelle un peu ceux des muscats mais beaucoup plus discret. Ce cépage n'est pratiquement jamais vinifié seul. Arômes d'acacia, chèvrefeuille, saveur musquée, ... . Le Colombard Nommé aussi bon blanc en Vendée, ou queue tendre, c’est un des plus vieux cépages charentais. Il fait partie de l'encépagement de quelques appellations bordelaises comme Bordeaux, Blaye, Côtes de Blaye, Côtes de Bourg, Crémant de Bordeaux, Entre Deux Mers, Entre Deux Mers-Haut Benauge, Premières Côtes de Blaye, Sainte Foy-Bordeaux ... ainsi que celui de l'appellation Pineau des Charentes. Arômes d’agrumes, buis, citron, fruits exotiques, pamplemousse, pêche, rhubarbe, sueur, ... . L’Ugni blanc Originaire de Toscane, on le trouve sous le nom de trébbiano, saint émilion en Charentes, roussan à Nice(appellation Bellet), rossola bianca en Corse. Il participe à l'encépagement des vins Bordeaux, Entre Deux Mers, Sainte Foix-Bordeaux, Coteaux du Languedoc, Bandol, Côtes de Provence, Cassis, Palette, Coteaux d'Aix, Les Baux de Provence, Côtes du Rhône, Côtes du Ventoux, Côtes du Luberon, Coteaux Varois, Coteaux de Pierrevert, Vins de Pays des Sables du Golfe du Lion, ... et sert également à l'élaboration de l'Armagnac et du Cognac.
La place de Bordeaux : les Maisons et le NégoceLes "Maisons de Bordeaux" sont des entreprises qui mettent en marché près de 70% des vins des 57 appellations de la région de Bordeaux. Ce négoce existe depuis près de 800 ans, c’est dire combien il participe à la richesse de l'économie régionale. Le rôle essentiel du Négoce de Bordeaux est de réguler le marché, c’est-à-dire fidéliser une clientèle en lui apportant une disponibilité permanente des produits à un prix et une qualité qui correspond à ses attentes. Bordeaux a toujours eu la chance de disposer d’un négoce fort et très diversifié qui permet au Vin de Bordeaux d’être connu et apprécié dans le monde entier. L’Histoire du négoce Bordelais Dès le 11ème siècle, naît à Bordeaux une classe de marchands faisant le commerce du vin vers l'Angleterre. Au 17ème siècle, les Hollandais s'installent à Bordeaux et les échanges avec les pays de l'Europe du Nord s'intensifient, relayés au 18ème siècle par les négociants d'origine germanique ou irlandaise. Le développement du commerce triangulaire voit l'ouverture du marché du vin vers les Iles et les Amériques. La quasi-totalité des vins était achetée en barriques. L’élevage se faisait dans les chais du négociant. Une fois élevés (au bout de 1 ou 2 ans), les vins étaient soit mis en bouteille par le négociant qui juxtaposait sur l’étiquette son nom à celui du château, soit étaient expédiés en barriques vers d’autres Maisons de Négoce (notamment en Grande-Bretagne) qui se chargeaient elles-mêmes de la mise en bouteille et de l’étiquetage. A cette époque, la valeur ajoutée du produit revenait incontestablement au Négoce. Les Maisons de Négoce Aujourd’hui, on dénombre environ 400 Maisons de négoce sur l’ensemble de la région bordelaise qui participent à la commercialisation de 70% de la production des Vins de Bordeaux. Une quarantaine d’entreprises réalisent plus de 80% du chiffre d’affaires de la profession. Chiffre d’affaires 2002 : 2,5 milliards d’euros, dont 1 milliard à l’export, vers plus de 160 pays étrangers. Le Négoce se caractérise par une très grande diversité d’entreprises à la fois en taille, en structure des capitaux, en gamme de produits et ciblage de clientèle. - 15 entreprises réalisent + de 50 millions d’euros de CA (57 % du CA) - 18 entreprises réalisent entre 20 et 50 millions d’euros de C.A. (21 %) - 11 entreprises réalisent entre 10 et 20 millions d’euros de C.A. (6 %) Soit 44 entreprises qui réalisent 2,1 milliards de chiffre d’affaires soit 84 % du chiffre d’affaires global de la profession en Gironde. Il s’agit d’entreprises à capitaux familiaux venant souvent compléter une structure de production (en particulier dans le Libournais, mais aussi à Bordeaux). Cela peut être aussi des entreprises filialisées à de grands groupes nationaux ou internationaux de la filière Vins & Spiritueux (Pernod Ricard, Castel, Bernard Taillan, Diageo,...). Enfin, ce sont aussi des entreprises à capitaux personnels ayant ouvert leur capital à des participations extérieures françaises ou étrangères. Il existe une multitude de petites sociétés de négoce qui accomplissent une activité de commerce (achat et vente) pur. Ces entreprises, qualifiées de « Négociant en chambre » ou de « Négoce sans magasin », ne gèrent pas de stocks et se limitent à trouver des marchés pour des vins qu’ils expédient directement de la propriété. [ Sources : Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux / Union des Maisons de Bordeaux / INAO / Onivins / Sopexa]
Economie : les chiffres de Bordeaux en 2010La production en AOC (la première de France): - 2005 : 123 334 hectares pour 6 millions d’hectolitres - 2006 : 121 496 hectares pour 5,9 millions d’hl - 2007 : 120 215 hectares (- 1%) pour 5,7 millions d’hl (- 4%) - 2008 : 4,8 millions d’hl - 2009 : 117 500 hectares de vignespour 5,7 millions d’hectolitres (+20% par rapport à 2008)
60 Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) Les hommes : - 57 appellations sont regroupées au sein de 28 Organismes de Gestion et de Défense (ODG) / syndicats viticoles - 8 650 viticulteurs en 2009 (contre 10 000 déclarants de récolte en 2007) - 300 maisons de négoce commercialisent 75 % de la production - 93 courtiers (contre 130 en 2007) - 44 coopératives et 4 unions de coopératives en Gironde - 55 000 emplois directs et indirects (contre 56 000 en 2007) - sur 10 salariés viticoles permanents en France, 4 travaillent en Gironde
Les chiffres : • Commercialisation 2009 - 4,96 millions d’hectolitres - 3,37 milliards d’euros de chiffre d’affaires - 1er vignoble de France en volumes commercialisés d’AOC - 1er vignoble français exportateur de vins tranquilles d’AOC - 150 destinations à l'international pour les vins de Bordeaux
Part des vins de Bordeaux dans les exportations françaises en valeur, en 2009 : - 3% des ventes du secteur agro-alimentaire - 17 % des exportations de vins et spiritueux - 38 % des ventes de vins tranquilles
Rappel : Un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros dont 1,39 milliards à l'exportation en 2007. Bordeaux représentait alors 2,3 % de la production mondiale de vin. - 1er vignoble exportateur de vins tranquilles d’AOC : 258 millions de bouteilles - 1ère place pour la consommation des ménages - 1er rang en grande distribution : 214 millions de bouteilles vendues en grande distribution - 2ème position des ventes en restauration - 32 % de la valeur des exportations de vins tranquilles français en 2007 (contre 29% en 2005) [ Source : Douanes]. Ce chiffre exceptionnel en 2007 est en partie due à la mise sur le marché du millésime 2005, unanimement salué par la production et la critique comme l'un des plus grands du siècle. Le Plan Bordeaux d'adaptation de l'offre à la demande comprend des mesures d'amélioration de la qualité, qui passent notamment par un plan d'arrachage et la possibilité laissée à la production de recourir à la distillation. Arrachage (aidé et volontaire) - 2006 : 1 200 hectares - 2005 : 1 650 hectares - 2007 : 1000 hectares (Dernière année d’arrachage) Distillation (aidée et volontaire) - 2006 : 368 000 hl de vin - 2005 : 185 600 hl de vin
[ Source : CIVB sur www.vin-bordeaux.fr ]
Cartographiecopyright Editions Benoît France
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