es échanges de vin représentent aujourd'hui environ 25 % du volume total de vin bu dans le monde. Les évolutions des tendances sont importantes pour comprendre l'évolution de ce marché global.
Dans l'U.E., il y a 2 groupes de pays d'après le CEVISE:
1er groupe : 9 pays qui n'ont pas connu d'inflexion durable de tendance.
Que cette tendance soit globalement à la baisse (Portugal, Grèce,?) ou à une hausse régulière (Allemagne, Belgique, Danemark, ?).
Ces 9 pays n'expliquent donc pas l'inflexion de tendance du total de l'U.E.
2ème groupe : 6 pays qui ont connu une inflexion durable (sur + de 5 ans)
- toutes à partir de 92/94.
- toutes avec régularité (au moins jusqu'en 2002).
Ces 6 pays expliquent 95 % du redressement du total de consommation de l'U.E.
A l'intérieur de ces 6 pays, il y a 2 'sous-groupes' :
-3 pays qui ont connu un redressement par 'fort ralentissement de leur baisse' : Italie, Espagne et France. Avec des rythmes de baisse étonnamment comparables. Avec un impact considérable sur le total du redressement de l'U.E., compte tenu de leur poids dans la consommation (85 % de l'UE).
-3 pays qui ont connu une accélération de leur hausse de consommation, toujours à partir de 92 ou 94 : Grande Bretagne, Irlande et Pays bas. Mais l'impact de ces 3 accélérations est beaucoup plus limité : pas tout à fait 10 %, à elles 3, du total des 15.
Hors U.E., les tendances par pays sont très disparates :
- 'En 3 périodes' dans les pays de l'Est de l'Europe, les U.S.A., la Suisse?
- 'Emergentes' dans les pays d'Asie,
- 'Durablement à la baisse' dans des pays comme l'Argentine,
- Avec une évolution 'à l'européenne', dans des pays comme le Chili?
Elles sont surtout longues à calculer, compte tenu de la répartition de cette consommation 'hors U.E.' sur un grand nombre des pays 'petits consommateurs'. (dont les données OIV ne sont d'ailleurs pas toujours continues).
On distingue néanmoins une tendance à la croissance de la consommation de vin depuis 1994.
La disponibilité recensée par l'Organisation Mondiale de la Santé représentait 1,4 litres d'alcool pur sous forme de vin en 1970, valeur qui a baissé jusqu'à 0,7 en 2000. C'est le seul alcool dont la disponibilité est en tendance à forte baisse (bière et spiritueux sont stables), en conséquence de l'augmentation de la population et des baisses de consommations.
De loin, pour les pessimistes, la consommation mondiale stagne.
De près, pour les optimistes, la consommation de vin est en croissance.
Les échanges mondiaux représentent environ 70 millions d'hl. Des zones de production se sont développées proches des régions de consommation lorsque les conditions le permettent (ex: Californie) puis ont développé leurs exportations, alors que d'autres zones se sont développées principalement sur les productions pour exportation (ex: Afrique du Sud, Australie).
D'après une étude menée par le cabinet IWSR/GDR pour VINEXPO 2005, la consommation mondiale continuerait sa tendance à l'augmentation à raison de plus de 1 % en volume par an. Etats-Unis, Royaume-Uni et Allemagne seront les plus grosses progressions (5 à 2 % de croissance par an). Les nouveaux consommateurs seront la Scandinavie, la Russie, mais aussi l'Asie (Chine à 2,7 % par an, Corée du Sud et Japon à plus de 5 % par an). Les quantités de vin consommé évoluent, mais aussi les qualités, suivant les choix des consommateurs... Plus d'information dans nos dossiers pays.