epris par la presse locale, un rapport de l’association des Chambres du Commerce en Inde (ASSOCHAM) indique que la production indienne de vins s’élèverait à 18 millions de litres en 2015 (+6 % par rapport à 2014). D’après les experts, cette croissance se maintiendrait ces prochaines années, jusqu’à porter ce volume à 21 millions de litres. Actuellement, la consommation domestique de vins serait équilibrée avec la production locale, s’élevant à 22 millions de litres en 2015 (+22 % par rapport à 2014). Mais l’ASSOCHAM pronostique un bond de la consommation indienne à 37 millions de litres en 2018. Soit un taux de croissance annuel moyen de 20 %.
« Les importations de vins devraient augmenter à partir de cette année afin de répondre à la pénurie croissante » estime D.S. Rawat, le secrétaire général de l'ASSOCHAM. Pour lui, la principale limite à la consommation de vins en Inde « est l'idée fausse que le vin est une boisson pour les élites citadines et n'est pas destinée au grand public... Il faut répandre la notion de culture du vin dans les villes et villages d'Inde. »
Un autre challenge de taille est l’importance des taxes indiennes à l’importation de boissons alcoolisées, qui créent de véritables barrières fiscales. Cette difficulté inhérente au marché indien pondère les taux de croissance optimisme affiché par ASSOCHAM. Cette prudence est d'ailleurs renforcée par le précédent rapport d’ASSOCHAM, qui annonçait en février 2014 une consommation de 28 millions de litres de vins pour 2015 et une croissance de 30 % par an.
[Photo du vignoble indien : OIV]