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Xylella Fastidiosa : limiter le risque d’introduction sans faire entrave au commerce
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Comment faire barrière à l'importation de la bactérie depuis l'Italie ? C'est ce que la France...
Xylella Fastidiosa : limiter le risque d’introduction sans faire entrave au commerce

Par Marion Ivaldi Le 13 août 2015
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Xylella Fastidiosa : limiter le risque d’introduction sans faire entrave au commerce
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résente en Italie,  la bactérie tueuse Xylella Fastidiosa est un fléau dont la France cherche à se prémunir. L’exercice n’est pas simple. Ainsi en prenant un arrêt d’interdiction d’importation de matériel végétal en provenance de l’Italie, le préfet de Corse s’est mis en porte-à-faux avec la règlementation de l’Espace Schengen, à savoir la libre circulation des biens et des marchandises à travers les frontières européennes.

Dans ce contexte, comment se protéger de la contamination de la maladie ? Pour Jean-Pierre Van Ruyskensvelde, directeur de l’Institut français de la vigne et du vin, il y a en effet urgence à intervenir. « L’importation de 6 à 7 millions de plants greffés-soudés chaque année depuis l’Italie en France, est un risque majeur d’introduction de la bactérie dans notre vignoble » prévient-t-il.

Pour faire face au risque, tout en tenant compte des règles commerciales européennes, la France a décidé de mettre en place des contrôles aléatoires des plants importés pour vérifier l’absence de Xylella Fastidiosa. La mesure n’est-elle pas un peu timide face aux dangers que représente la bactérie ? 400 hectares ont été détruits en Californie pas cet agent pathogène contre lequel il n’existe pas d’outils de lutte. Jean-Pierre Van Ruyskensvelde est d’avis qu’il faudrait mettre en place des mesures conservatoires. « Des études scientifiques ont montré que le traitement à l’eau chaude permet de lutter efficacement contre Xylella Fastidiosa ».

Mais leur mise en œuvre devra faire l’objet d’une règlementation. La DGAL est intervenue auprès de l’ANSES pour faire reconnaître l’efficacité de cette pratique. La reconnaissance officielle obtenue, il faudra encore rédiger les textes nécessaires pour rendre obligatoire la pratique. Ensuite, son application pourrait se heurter à quelques crispations : on connaît le surcoût et la mortalité des plants engendrés par la pratique. Pas sûr que les pépiniéristes italiens apprécient !

 

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